• Idée de France fédérative et populaire ?

    [http://caralp-peuplesenlutte.eklablog.com/revolution-federative-et-populaire-a172209176]

    (... première étape, peut-être, vers une grande Confédération "à la suisse" de toute l'Europe ?)

    Idée de France fédérative et populaire ?

    Au regard des cultures populaires et des sentiments effectifs d'appartenance, c'est sans doute l'une des cartes les plus cohé-rentes de la "discipline" consistant à produire ce genre de cartes, qu'il nous ait été donné de voir...

    Un (seul) point de désaccord vraiment important : il faut absolument séparer la Bourgogne de la Franche-Comté ! Cette fusion a déjà été réalisée dans les faits, et à plus de 70%, les Francs-Comtois (qui sont restés non-français beaucoup plus longtemps) en sont mécontents. [Nous avons modifié la carte en conséquence]

    Pour le reste, comme déjà dit à maintes reprises : il y a une certaine forme d'identité "rhonalpine", à l'exclusion de la Savoie à l'identité trop forte pour s'y dissoudre, et qui descend facilement jusqu'à Montélimar ; se moquant du fait que les linguistes sur la base de 4 critères et demi fassent passer une "frontière ethnique" occitano-arpitane au sud et sud-ouest de Grenoble, quelque part dans le nord du Vercors, puis dans les collines d'Albon et de là dans l'extrême nord de l'Ardèche et le Pilat..

    Les seuls points discutables selon nous seraient, d'une, qu'en dehors de son aire urbaine Lyon n'y est que moyennement appréciée, vue potentiellement comme un petit Paris de proximité (rien que dans l'Ain, on ne prend pas les Lyonnais en stop, lol) ; disons qu'elle fait l'unité de tous ces territoires, par sa chalandise économique, mais c'est une "unité en lutte" (c'est aussi la raison pour laquelle les Savoyards sont généralement réticents à l'idée d'Arpitanie, qui impliquerait quasi-inévitablement que Lyon en soit la capitale) ; et de deux, que l'Ardèche est un peu la "Corse" sans mer de l'ensemble : ardéchois d'abord, ardéchois encore et ardéchois enfin, ni occitans ni arpitans ni languedociens ni rhonalpins, bref.

    Mais ceci pourrait globalement être résolu par le fait que ces régions que nous voyons là, ne seraient que le deuxième échelon de l'Hexagone et pourquoi pas à terme l'Europe entière fédérale que nous appelons de nos vœux : le PREMIER échelon d'exercice de la souveraineté démocratique populaire, serait grosso modo des "cantons" des dimensions d'un SCoT ("Schéma de cohérence territoriale") regroupant plusieurs intercommunalités, comme par exemple celui des "Rives du Rhône", ou d'une métropole pour les regroupements de commune ayant cette qualité. Les départements, qui ont tout de même (généralement) au bout de deux siècles forgés des sentiments d'appartenance forts, pourraient également être conservés et "combinés" d'une manière "à voir" avec les grands "cantons", re-bref...

    QUOI QU'IL EN SOIT, notre idéal "ultime" reste et demeure le suivant : une sorte de "confédération helvétique" continentale des peuples souverains... Sans centralismes financiers (et de là, politiques-technocratiques et annihilateurs culturels) de quelques capitales ; mais sans, non plus, "tribalismes" et guerres picrocholines sans fin pour définir des frontières "ethniques" "exactes" (comme il pourrait y avoir, par exemple, dans le Sud de l'Isère entre occitanistes et arpitanistes).

    Les "cantons" de cette confédération, seraient formés de l'ensemble des localités et territoires souhaitant démocratiquement en former un ensemble. Tout simplement.

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