• La Savoie, l'Arpitanie ; et notamment une petite délégation de notre collectif ; avaient répondu présent !


    Belle manifestation aujourd'hui à Paris pour l'avenir de nos langues historiques, ce patrimoine inestimable de l'humanité. Belle manifestation aujourd'hui à Paris pour l'avenir de nos langues historiques, ce patrimoine inestimable de l'humanité.

    Belle manifestation aujourd'hui à Paris pour l'avenir de nos langues historiques, ce patrimoine inestimable de l'humanité. Belle manifestation aujourd'hui à Paris pour l'avenir de nos langues historiques, ce patrimoine inestimable de l'humanité.

    Belle manifestation aujourd'hui à Paris pour l'avenir de nos langues historiques, ce patrimoine inestimable de l'humanité. Belle manifestation aujourd'hui à Paris pour l'avenir de nos langues historiques, ce patrimoine inestimable de l'humanité.


    Pour rappel :

    "Budget de la Culture de la France : 73% pour paris intra-muro, 11% pour l'Ile de France hors Paris soit 84% pour la région parisienne !!! Auvergne Rhône-Alpes 3,3% dont plus de 85% pour Lyon"...

    Et "la Culture", ce n'est pas que (loin de là) le sauvetage des langues ! On vous laisse donc imaginer...

    #arpitan #pourqueviventnoslangue


    2 commentaires
  • https://www.revolutionpermanente.fr/VIDEO-Bolivie-Les-communautes-paysannes-commencent-a-entourer-la-capitale-contre-le-coup-d-Etat


    En Bolivie, suite au coup d’État qui vient de reverser le premier président indigène de l'histoire du pays, les populations indigènes se mobilisent :


    https://www.nouvelobs.com/monde/20191112.OBS20984/en-bolivie-le-wiphala-drapeau-des-indigenes-est-attaque-apres-le-depart-d-evo-morales.html

    Après le départ d’Evo Morales, le « wiphala », le deuxième drapeau officiel de Bolivie, est décroché, brulé, découpé. Choqués par ces attaques, de nombreux Boliviens y voient des actes racistes ou le signe d’un coup d’État.

    (...) Au palais présidentiel, des groupes ont décroché et brulé le « wiphala », drapeau devenu l’emblème de l’État plurinational et deuxième drapeau officiel de Bolivie depuis 2009.  Sur les réseaux sociaux, des policiers ont découpé le « wiphala » de leur uniforme, comme le montre la vidéo ci-dessous.

    Alors qu’Evo Morales était le premier président indigène du pays, de nombreux Boliviens ont été choqués par ces attaques contre le « wiphala ». Ils y voient un geste raciste mais aussi le signe d’un coup d’État dans un pays qui s’enfonce dans la crise depuis des semaines. (...)


    votre commentaire
  • Soutien total à cette initiative.

    La Solidarité des Peuples, c'est aussi et même de toute première importance, avec les quartiers populaires et leurs populations (majoritairement) issues de l'Empire néocolonial parisien, qui subissent plus que quiconque de véritables troupes d'occupation coloniales, comme en témoignent les images-choc des lycéens de Mantes il y a un an !

    https://www.facebook.com/events/379550276323759/

    Soutien du Collectif rhonalpin de Solidarité avec les Peuples, à la Marche pour la Justice et la Dignité des Mamans du Mantois le 8 décembre prochain

    DIM., 8 DÉC. À 14:00
     

    151. Ils étaient 151 enfants, agenouillés et mains sur la tête pendant plusieurs heures, victimes d'une violence policière inouïe, ce 6 décembre 2018 à Mante-la-Jolie.

    Nous sommes aujourd'hui 151. 151 mamans, femmes de Mantes-la-Jolie et du Mantois signent cet appel pour une marche de la justice et de la dignité le 8 décembre prochain à Paris au départ de Barbés. 151 mamans et femmes qui se dressent contre l'arbitraire policier et pour l'amour de leurs enfants.

     
    Les fameuses et révoltantes images de Mantes, en décembre 2018, évoquant une dictature sud-américaine des années 1970, ou la guerre d'Algérie :
     
    Tropas d'ocupacion, defòra !! Tropas d'ocupacion, defòra !!
     

    votre commentaire
  • #Chili


    votre commentaire
  • Deux articles des militants occitans de NÒS (dont un déjà d'avant le verdict, sur la répression "préventive" et la tension qui montait déjà à ce moment-là) :

    http://nosinfo.org/index.php/rubricas/internacionalisme/item/858-le-peuple-catalan-est-dans-un-tournant



    Hier soir, les rues de Catalogne ont été pour la 4ème nuit consécutive le théâtre d'affrontements entre les manifestants, venus demander le droit à l'autodétermination et les forces de sécurité de l’État espagnol accompagnées des Mossos d'Esquadra. 

    Un haut niveau de combativité a été observée hier dans les rues de Barcelona où pendant plusieurs heures les manifestants ont tenu en respect les forces de l'ordre.

    Quelques heures plus tôt, les 6 colonnes des marches pour la liberté avaient fait leur entrée dans Barcelone, et plus d'1 million de personnes avaient répondu présent à l'appel à manifester des CDR, le tout dans un contexte de grève générale "pour les droits et les libertés". Plusieurs sources ont dénombré un total de 2,5 millions personnes présentes aux diverses manifestations tant en Catalogne que dans l'Etat espagnol (Madrid, Andalousie, Galice, Îles Baléares, Valence) ainsi qu'en Andorre.

    Les forces de l'ordre ont répondu de façon disproportionnée à la présence massive de manifestants pacifiques, utilisant la méthode du carroussel (utiliser les fourgons pour rentrer dans la foule et la disperser, au risque de renverser les personnes présentes sur leur passage), les LBD et les grenades lacrymogènes. Ils ont pu s'appuyer sur la présence de plusieurs groupes fascistes qui ont pu déambuler librement dans les rues catalanes, armés de barres de fer et de fumigènes, pour aller "chasser de l'indépendantiste".

    Des témoins racontent qu'à Girona ces groupes d'extrême droite espagnolistes n'ont pas hésité à attaquer des habitations exposant des symboles indépendantistes. Parallèlement, les axes principaux de circulation du pays étaient coupés par des manifestants, notamment l'autoroute reliant la France à l'Espagne. Après plus de 24 heures de présence à la Jonquera, les Catalans du Sud ont passé le relais à leurs homologues du Nord, qui occupent actuellement le péage du Boulou.

    Ce matin, le gouvernement catalan a demandé  une nouvelle fois au gouvernement espagnol d'ouvrir des négociations, au vu de la situation, alors que la Commission européenne et Amnesty International ont rappelé à Madrid la nécessité de trouver un juste milieu entre maintien de l'ordre et respect de la liberté de manifester.

    De nouveaux rassemblements sont à nouveau prévus dans tout le pays cet après-midi et demain. 

    Les Catalans en appellent à la solidarité internationale.

    https://nosinfo.org/index.php/rubricas/internacionalisme/item/851-le-point-sur-la-situation-en-catalonha

    Le lundi 23 septembre, la Catalogne se réveille en état de choc. Depuis 5 h du matin, 500 agents de la Guardia Civil multiplient les perquisitions chez plusieurs membres des CDR (Comités de défense de la République catalane), les accusant de préparer des attentats terroristes.

    Portes défoncées, familles entières, dont les enfants, couchés au sol sous la menace des armes des agents des forces de sécurité espagnoles, le tout la protection des Mossos d'Esquadra, la police autonome catalane. Toutes les scènes sont filmées et diffusées en boucle sur les chaînes de télé espagnoles. 9 personnes sont arrêtées et menées au cuartel de la Guardia Civil a Barcelone, d'où 7 des 9 détenues sont envoyées à l'Audiencia Nacional (le tribunal central) à Madrid, avec les charges de sédition, terrorisme et possession d'explosifs. Rappelons que le mouvement indépendantiste catalan se caractérise justement par l'action non violente, attitude qui délégitimise la répression violente de l'État, et qui explique la nécessité pour Madrid de générer un discours de terrorisme pour justifier le recours à des méthodes antidémocratiques. 

    Les avocats du groupe Alerta Solidària, spécialisés dans la défense des militants, principalement des mouvements sociaux, sont désignés par les familles des détenus pour défendre ces derniers. Cependant, 24 heures après les détentions, les avocats font savoir qu'ils n'ont toujours aucun contact avec leurs clients. 2 des 7 détenus, à forces de pressions, se voient désigner, contre la volonté de leurs proches, 2 avocats commis d'office. Ces 2 militants auraient fini par avouer, après des heures d'interrogatoire, préparer des actes terroristes, sans que personne ne sache comment auraient été obtenus ces "aveux". 

    Jeudi 26 septembre, à la demande du procureur, les 7 détenus sont placés en prison préventive sans condition pour terrorisme, alors que les charges pour sédition et pour possession d'explosifs sont abandonnées. 

    Ces détentions arbitraires interviennent comme une mise en garde de l’État dans un contexte d'agitation croissante en Catalogne avec la proclamation imminente du verdict dans le "procès" contre le référendum d'autodétermination du 1e octobre 2017. Désormais ce sont 16 prisonniers politiques catalans qui dorment dans les geôles espagnoles, auxquels il faut ajouter 9 exilés politiques, réfugiés en Écosse, en Belgique et en Suisse.

    Cette semaine pourrait être un moment cruciale dans le conflit qui oppose la Catalogne et l'Espagne. En effet, le verdict du procès contre le référendum d'autodétermination est attendu vraisemblablement pour le vendredi 11 octobre, veille de la fête de "l'hispanité", que les Catalans se sont toujours refusés à célébrer.

    Quelles sont les clés pour comprendre ce qui se joue ?

    1. Une monarchie post-franquiste - La transition démocratique de l’État espagnol n'a jamais eu lieu. La Constitution de 1978 est née d'un compromis entre l'armée, l’Église et les démocrates, ce qui explique par exemple que l'armée soit garante de l'unité territoriale de l'Espagne. Franco mort dans son lit et ayant lui-même désigné le roi Juan Carlos comme son successeur, la loi d'amnistie est venue parfaire le "nouveau" régime : une peinture de façade sur une double tradition dictatoriale et monarchique, sans aucune séparation des pouvoirs.

    2. Les élections générales du 10 novembre prochain - Le socialiste Pedro Sanchez n'ayant pas réussi à obtenir une majorité pour former un gouvernement, les Espagnols sont à nouveau appelés aux urnes dans un mois. Alors que la crise sociale, économique et climatique fait rage, c'est bien la Catalogne qui sera le seul thème de la campagne électorale, cette Catalogne coupable de tous les maux de l'Espagne, dans un affrontement sans limite entre le PSOE, Ciudadanos, le Partido Popular et Vox pour savoir lequel proposera la répression la plus virulente et la plus violente.

    3. Un 155 qui ne dit pas son nom - L'article 155 de la constitution espagnole permet de suspendre l'autonomie d'une communauté autonome dans le cas où celle-ci ne respecterait pas la dite constitution. Il fut déjà appliqué à l'automne 2017, après la soi-disant déclaration d'indépendance (non publiée au journal officiel) du 27 octobre. Cependant, l'attitude tant des chaînes de télévision catalanes comme celle des Mossos d'Esquadra et de la Généralité (gouvernement autonome catalan) laisse clairement penser que l'intervention centrale sur l'autonomie catalane se poursuit à couvert, de même que le demande du gouvernement provisoire de Madrid d'interdire tout débat au parlement de Barcelone sur la monarchie ou l'autodétermination.

    4. Sur le terrain : des provocations et une répression constante - Le principal problème  de l’État espagnol est qu'il a à faire à un mouvement farouchement non violent. Afin de pouvoir justifier une stratégie répressive violente, tant devant l'opinion publique que ses voisins européens, Madrid se doit donc de générer un récit d'un mouvement indépendantiste violent. C'est dans ce cadre qu'il faut situer les détentions des 7 membres des CDR le 23 septembre dernier. Les accuser de terrorisme permet de justifier l'application de la loi anti-terroriste, qui signifie une suspension des droits et libertés fondamentales et de la démocratie au nom de la raison d’État. Et établir un lien éventuel entre Carles Puigdemont, le président catalan exilé à Bruxelles, et les CDR, permettrait à l’État espagnol de publier un nouvel ordre européen de détention, basé non plus sur les accusations de sédition et rébellion, rejetées par la justice belge, mais sur une accusation de terrorisme. De plus, générer un tel discours permettrait également à Madrid d'illégaliser l'ensemble des partis politiques et associations indépendantistes. C'est également à cette seule fin d'engendrer une réaction violente que la Guardia Civil et l'armée ne cessent de provoquer la population par des déplacements incessants, s'affichant dans les espaces publiques, parfois en armes.

    Le verdict du procès politique contre le référendum s'annonce dans ce contexte comme un possible point de rupture, plusieurs mouvements ayant déjà averti de l'organisation d'actions (non violentes) dans le cas, probable, où la sentence serait condamnatoire.


    votre commentaire
  • Catalogne : le verdict fasciste est tombé

    Catalogne : le verdict fasciste est tombé


    Condamnation des leaders catalans : une décision politique irresponsable et une grave entrave à la démocratie

    Catalogne : le verdict fasciste est tombéLa Cour suprême espagnole vient de condamner, ce lundi, à plus de 99 ans cumulés de prison ferme neuf leaders politiques, élus ou responsables d’organisations civiques pour leur rôle dans le processus d’autodétermination de la Catalogne pourtant démocratique.

    La répression menée par l’État espagnol en Catalogne depuis le référendum d’autodétermination du 1er octobre 2017, qui s’est traduite le jour du vote par des violences policières puis par l’incarcération à titre préventif ou l’exil des leaders indépendantistes n’a pas permis de résoudre la crise en Catalogne. La condamnation à de la prison ferme loin de refermer la brèche va l’aggraver. Le problème en Catalogne est politique et seul le dialogue permettra la sortie de crise.

    L’autodétermination n’est pas un délit mais un droit reconnu par la communauté internationale. Le motif de sédition retenu contre les responsables catalans confirme la nature politique du procès. Tous les prisonniers et exilés catalans doivent, par conséquent, êtres amnistiés.

    Régions et Peuples Solidaires se joint aux appels à la résistance non violente pour la démocratie et les libertés fondamentales au sein de l’Union Européenne, lancés par les autorités catalanes avec sang-froid et dignité. Les adhérents et sympathisants de nos organisations membres sont invités à participer à tous les rassemblements organisés, dans l’Hexagone, à Paris et dans nos territoires, par les collectifs de solidarité avec le peuple catalan pour en arriver à une solution politique rapide à la crise grave qu’il subit.

    https://www.federation-rps.org/2019/10/14/condamnation-des-leaders-catalans-une-décision-politique-irresponsable-et-une-grave-entrave-à-la-démocratie/


    votre commentaire
  • Catastrophe de Rouen : NOURMAUNDIE DÉLACHE !!

    Catastrophe de Rouen : NOURMAUNDIE DÉLACHE !!Catastrophe de Rouen : NOURMAUNDIE DÉLACHE !!

    Catastrophe de Rouen : NOURMAUNDIE DÉLACHE !!


    votre commentaire
  • Notre Comité en délégation à la Diada (fête nationale) catalane de Barcelone, place to be de tous les Peuples en Lutte européens, le 11 septembre

    Notre Comité en délégation à la Diada (fête nationale) catalane de Barcelone, place to be de tous les Peuples en Lutte européens, le 11 septembre

    Notre Comité en délégation à la Diada (fête nationale) catalane de Barcelone, place to be de tous les Peuples en Lutte européens, le 11 septembre

    Notre Comité en délégation à la Diada (fête nationale) catalane de Barcelone, place to be de tous les Peuples en Lutte européens, le 11 septembre

    Notre Comité en délégation à la Diada (fête nationale) catalane de Barcelone, place to be de tous les Peuples en Lutte européens, le 11 septembre

    Drapeaux catalans, occitans, arpitan (rouge et blanc), vénitien, corse, sami ("lapon")... l'Internationale des Peuples !

    Notre Comité en délégation à la Diada (fête nationale) catalane de Barcelone, place to be de tous les Peuples en Lutte européens, le 11 septembre

    Banderole en tête de la manifestation de la gauche indépendantiste (CUP, Arran etc.), le matin

    Notre Comité en délégation à la Diada (fête nationale) catalane de Barcelone, place to be de tous les Peuples en Lutte européens, le 11 septembre

    Les motards indépendantistes

    Notre Comité en délégation à la Diada (fête nationale) catalane de Barcelone, place to be de tous les Peuples en Lutte européens, le 11 septembre

    Rassemblement devant le Parlement catalan, pour faire pression sur la proclamation officielle de la République indépendante. On aperçoit un drapeau occitan dans le fond. Finalement violemment dispersé par les forces d'occupation, des blessés et des arrestations.

    Notre Comité en délégation à la Diada (fête nationale) catalane de Barcelone, place to be de tous les Peuples en Lutte européens, le 11 septembre

    (Photo de presse)

    Notre Comité en délégation à la Diada (fête nationale) catalane de Barcelone, place to be de tous les Peuples en Lutte européens, le 11 septembre


    votre commentaire
  • Communiqué CSIA-Nitassinan - L’AMAZONIE BRÛLE. FACE À L’INERTIE DES ÉTATS, LES PEUPLES AUTOCHTONES RÉSISTENT.

    publiée le 27/08/2019 par CSIA-Nitassinan

    COMMUNIQUÉ

    Paris, le 26 août 2019

    COMITE DE SOLIDARITÉ AVEC LES INDIENS DES AMÉRIQUES (CSIA-Nitassinan)

    L’AMAZONIE BRÛLE. FACE À L’INERTIE DES ÉTATS, LES PEUPLES AUTOCHTONES RÉSISTENT.

    Le 15 avril 2019, une partie de la cathédrale Notre-Dame de Paris partait en fumée. À grands renforts de discours hérautiques et de promesses de reconstruction fulgurante, le gouvernement français avait a cœur de s’ériger en bâtisseurs contemporains d’une charpente en bois vieille de plusieurs siècles, la « Forêt ». Quelle opportunité, pour les grandes fortunes de ce monde, élites et multinationales, d’absoudre et laver leurs pêchés, qui promettaient alors de débloquer pour ce projet faramineux plusieurs centaines de millions d’euros.

    Quatre mois plus tard, une autre forêt, brûle. Le poumon de la planète Terre, l’Amazonie. Mais, cette fois-ci, quid de jolies promesses ? L’Occident possède ses raisons que la raison ignore. La forêt amazonienne n’est pas un édifice touristique, d’elle ne dépend pas le PIB d’un État. Enfin, pas encore. De quoi ces incendies, dont a priori les causes semblent inconnues, sont-ils le nom ? Le président brésilien, Jair Bolsonaro, accuse les ONG et se défait de toutes implications ; le président français, Emmanuel Macron, met Monsieur Bolsonaro au pied du mur, arguant de l’importance du sujet, des enjeux environnementaux que ce fléau emporte s’il n’est pas endigué, et que cette question doit être débattue lors de la rencontre du G7 au Pays Basque ; Monsieur Bolsonaro accuse de néocolonialisme le discours du président français. Ingérence, le mot est lancé, et il va s’en dire que si l’on ne cesse de dénoncer le fascisme porté par les politiques du gouvernement brésilien, il semble difficile de critiquer ce terme à l’aune de la déclaration d’Emmanuel Macron à Alger : « La colonisation est un crime contre l’humanité ».

    Le président français est de surcroît mal placé pour dénoncer les crimes perpétrés en Amazonie, quand celui-ci a porté Montagne d’Or, un mégaprojet de mine à ciel ouvert de la taille de plusieurs stades de France, mettant en péril la survie des peuples autochtones (Kali’na, Teko, Paykweneh, Wayana, Wayapi et Lokono-Arawaka) que la France à travers la Guyane continuent à tenter de maintenir sous son joug. Alors oui, le projet a semble-t-il été abandonné. Pourtant, la réforme du code minier est, elle aussi, en marche, et plusieurs dizaines d’autorisations d’exploitations de mines viennent d’être signées. Comme l’a déclaré Christophe Yanuwana Pierre, Kali’na, porte-parole de Jeunesse Autochtone de Guyane (JAG) et représentant du Grand Conseil Coutumier de Guyane des Peuples Amérindiens et Bushinengé le 23 août 2019 en réponse aux annonces du Président Emmanuel Macron : « Avec Bruno Lemaire vous avez accordé 36 0000 hectares pour les mines... et vous osez dire "notre maison brûle". Mr le Président avant de donner des leçons au fou qui sert de président aux Brésiliens, pensez à mettre un terme à l’extractivisme en Amazonie "française" ».

    Oui, quand l’État ne peut pas rentrer par la porte, il tente de rentrer par la fenêtre. Les peuples autochtones d’Amazonie ne le savent que trop bien, comme en témoigne le dernier communiqué de presse du 25 août 2019, du Grand Conseil Coutumier de Guyane des Peuples Amérindiens et Bushinengé, qui souligne « l’Amazonie est bien plus qu’une forêt, c’est notre "chez nous". Elle est vivante et elle est en train de mourir par l’action de l’homme ».

    Aux images mortifères et anxiogènes que diffusent les médias en appui à l’urgence de la situation, nous tenons à rappeler que l’Amazonie et ses peuples luttent depuis des dizaines d’années et continuent de le faire contre la dévastation de leurs terres dont leur survie dépend. Face à la volonté de Bolsonaro de faire toujours plus de profits et de satisfaire son électorat, constitué en grande partie des grands exploitants agricoles du territoire, et d’éliminer toutes celles et ceux sur son passage, les peuples autochtones et les femmes en particulier, demeurent en première ligne. C’est ce qu’illustre le rassemblement « Terre Libre » qui a eu lieu à Brasilia en avril dernier, et la première « Marche des Femmes Autochtones » du Brésil, il y a tout juste quelques jours.

    En réponse aux accusations de néocolonialisme, Macron suspend la participation de la France à l’accord de libre échange UE-Mercosur. Si une première victoire est à célébrer, la guerre n’est pas gagnée, et les peuples autochtones auxquels nous réaffirmons toute notre solidarité ne sont pas dupes.

    CSIA-Nitassinan


    Le 12 octobre prochain, plusieurs femmes autochtones des Amériques (dont des représentantes venues du Brésil et de Guyane) seront à Paris, à l’invitation de notre association dans le cadre de la 39e édition de la Journée de solidarité avec les peuples amérindiens, pour dénoncer la destruction de leur environnent, terres et territoires. (Biographies et possibilité d’interview sur demande).

    Contact presse : Aurélie Journée-Duez, présidente du CSIA-Nitassinan - aurelie.journee@hotmail.fr


    Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques
    21ter rue Voltaire, 75011 Paris, FRANCE
    Tél : (+33) (0)1 43 73 05 80 (Répondeur)
    courriel : info@csia-nitassinan.org

    www.csia-nitassinan.org - Facebook : @CsiaNitassinan1978


    votre commentaire
  • Provença (Vau-Cluso) : contre la politique de destruction linguistique, la résistance paye !Provença (Vau-Cluso) : contre la politique de destruction linguistique, la résistance paye !Provença (Vau-Cluso) : contre la politique de destruction linguistique, la résistance paye !Provença (Vau-Cluso) : contre la politique de destruction linguistique, la résistance paye !

    Provença (Vau-Cluso) : contre la politique de destruction linguistique, la résistance paye !


    votre commentaire
  • De la Republica de l'Ormada dinc a la Republica Populara Occitana !

    https://www.facebook.com/473505413478040/posts/480090156152899/

    Cette plate-forme vise à poursuivre la dynamique qui se dessine à Bordèu. En effet, lors du 1er mai 2019, le Front Populaire pour la République Occitane (FPRO) a marqué sa création en participant à la traditionnelle manifestation. Une semaine après, il affirmait sa présence aux côtés de l'Ostau Occitan lorsque ce dernier renommait deux rues de Bordèu en occitan. Cet évènement est important. Il marque un retour à Bordèu d'une organisation politique occitaniste, problématique dont aucune organisation politique locale ne se saisissait, hormis parfois dans les tribunes du stade. Nous espérons ainsi que grâce au FPRO, la question occitane sera à nouveau étudiée dans une ville particulièrement riche en Histoire gasconne et productrice de nombreux penseurs occitans.

    Bordèu n'a pas toujours eu sa réputation de ville endormie et calme, et le mouvement des Gilets Jaunes, dont la ville a été un bastion hautement important, le rappelle.

    Ainsi, si l'on remonte à 1650 : la Fronde agite tous les territoires de la France actuelle. A Bordèu, des révoltes éclatent, et les habitants de la ville sont vite rejoints par les paysans des alentours. La bourgeoisie contribue à ces révoltes mais très rapidement, elle délaisse le mouvement, préférant se rapprocher de la noblesse espagnole ou française. Dès lors, à partir de 1651, de premières assemblées populaires sont tenues dans une place où sont plantés des ormeaux. Ce lieu de rassemblement donnera le nom à ce nouveau mouvement populaire émergent : le parti de l'Ormée (l'Ormada en gascon). Il est décidé de ne plus se fier à la bourgeoisie, et l'Ormée s'illustre dans de violents heurts anti-monarchistes et finit par reprendre la ville. Le drapeau rouge est déjà utilisé comme symbole et l'historien soviétique Boris Porchnev décrit la situation comme une “sorte de Commune” avant l'heure. Après deux à trois années de violents combats, les troupes françaises finissent par envahir la ville et les derniers résistants sont exécutés. Mais ce phénomène révolutionnaire et particulièrement important, bien que très méconnu des populations locales doit représenter un héritage dont nous pouvons être fiers.

    Plusieurs siècles après, le mythe de la France une et indivisible s'écroule toujours plus avec le mouvement des Gilets Jaunes. Les manifestations en Occitània sont parmi les plus importantes, et Bordèu est une place forte. Composées principalement des exclus, de celles et ceux qui ont dû quitter la ville en raison de la spéculation financière, les manifestations rassemblent énormément de monde. La fracture entre la population locale et les décisionnaires, qui ne perçoivent que le pouvoir de l'argent et les intérêts de la bourgeoisie parisienne s'est montrée au grand jour. Les revendications vont dans ce sens. Bien que n'étant pas l'unique cause, le conflit région/capitale s'est particulièrement illustré dans le cadre du mouvement des Gilets Jaunes. Et lorsque le 1er mai, le FPRO défile dans le cortège, les réactions et les soutiens sont nombreux. La région est un terreau pour l'implantation du mouvement politique occitaniste. Il convient maintenant à tous les mouvements politiques locaux de réfléchir à cette question et de se positionner là-dessus. L'anti-impérialisme ne doit pas être deux poids-deux mesures, l'impérialisme est un mal qui doit être combattu là où il est. Ne pas considérer les questions de libération nationale du sol français c'est faire le jeu de l'impérialisme, et l'accepter.

    De l'Ormada aux Gilets Jaunes, Bordèu est une ville au potentiel révolutionnaire historiquement fort. À nous de l'exploiter, de la Republica de l'Ormada dinc a la Republica Populara Occitana !

    Des nouvelles de la capitale aquitaine

    Des nouvelles de la capitale aquitaine


    votre commentaire
  • 3 élus indépendantistes catalans aux dernières élections européennes, Carles Puigdemont, Oriol Junqueras et Toni Comín, représentent quelques 2,3 millions de citoyens de cette nation en lutte pour sa souveraineté.

    Du fait de la persécution fasciste du régime de Madrid (prison, exil), qui les empêche d'aller "valider" leur élection en prêtant serment auprès du Tribunal constitutionnel espagnol, le Parlement européen refuse de les laisser siéger et exercer leur mandat confié par le peuple.

    Plus de 10.000 personnes étaient rassemblées hier 2 juillet à Strasbourg contre ce déni de démocratie et de souveraineté populaire, de la part du "super-État" européen qui ne vaut décidément pas mieux que ses États composants...

     

    Une délégation "arpitanoccitane" lyonnaise à Strasbourg, en soutien aux élus catalans Une délégation "arpitanoccitane" lyonnaise à Strasbourg, en soutien aux élus catalans

    Une délégation "arpitanoccitane" lyonnaise à Strasbourg, en soutien aux élus catalans

    Une délégation "arpitanoccitane" lyonnaise à Strasbourg, en soutien aux élus catalans Une délégation "arpitanoccitane" lyonnaise à Strasbourg, en soutien aux élus catalans

    Une délégation "arpitanoccitane" lyonnaise à Strasbourg, en soutien aux élus catalans


    votre commentaire
  • L'Hexagone "français" est un Empire de valorisation du Capital parisien... donc on peut déjà parler dans un sens de "territoires (populaires) occupés" (même y compris déjà dans la campagne normande ou du Bassin parisien) par l’État de ce Capital ; avec un appareil administratif qui organise l'exploitation du Travail ; des entreprises, toutes d'une façon ou d'une autre au service du CAC40, qui l'exploitent ; et des schmidts qui quadrillent le territoire avec par exemple une "vache à lait" favorite de l’État qui est l'automobiliste, le travailleur contraint d'utiliser son véhicule pour aller travailler et pour tous ses besoins quotidiens (mais ce n'est qu'un exemple parmi d'autres).

    ET PUIS au milieu de tout cela, il y a les quartiers où sont concentrés les prolétaires issus de l'Empire néocolonial (Maghreb, Afrique, Caraïbes etc.) et qui sont clairement soumis à une gestion coloniale, donc des territoires occupés là aussi et même très clairement.

    (Une "bonne chose" dans le malheur des temps, étant peut-être que la terrible répression des Gilets Jaunes avec ses centaines d'emprisonnés et de mutilés a permis de faire voler en éclat l'illusion des travailleurs blancs d'être les "bons citoyens qui n'ont rien à se reprocher donc pas de problèmes", les "légitimes" sur le sol hexagonal par opposition à "ceux qui sont pas chez eux et si ils sont pas contents z'ont qu'à y r'tourner", bref, à battre en brèche cette division des classes populaires sur laquelle le Capital asseyait son pouvoir – mais qui avait pour condition évidente que les Blancs "de souche" ou d'immigration européenne soient vraiment traités avec une certaine "considération" et pas comme de la "vulgaire racaille"...)

    Il est donc juste de dire, en Breizh comme ici (Arpitania-Occitània), comme en Corse et dans les "quartiers sensibles", et dans les colonies ("outre-mer") ou néocolonies (Afrique) d'où viennent les habitants des dits quartiers : TROPAS D'OCUPACION DEFÒRA ! (troupes d'occupation dehors !) ; et d'unir nos forces, "beaufs" et "barbares" !

    (Karl Marx disait au 19e siècle de la situation des Irlandais, en Irlande ou immigrés en Angleterre, qu'elle était le "secret de l'impuissance" des travailleurs anglais dans leur lutte... Il serait possible, aujourd'hui, de dire exactement la même chose pour les luttes de nos peuples avec l'Empire colonial restant et néocolonial, la "Françafrique" etc. et leurs "ambassadeurs" immigrés en Hexagone, soumis à une gestion coloniale : la division entretenue entre eux et nous, notre préférence pour les accuser de tous les maux au lieu de tourner nos regards vers le véritable ennemi, oubliant ainsi que nous sommes nous aussi "colonisés" par le Capital et son État, tel est le "secret de notre impuissance" qu'il nous faut maintenant impérativement surmonter !)


    À propos de ce site web
    letelegramme.fr
    Un nouveau rapport vient éclairer l’affaire Babacar Gueye, un jeune Sénégalais tué par la
    police à Rennes, en décembre 2015. Problème : l’arme placée sous scellés a été détruite.
     
    Cette scène s'est déroulée hier à Saint-Priest. Ce jeune homme se fait arrêter parce qu'il
    ne porte pas de t-shirt et on lui casse son téléphone. Violences policières ? à vous d'en juger.
     
    Les fameuses images des lycéens de Mantes-la-Jolie (région parisienne) en décembre dernier... "dignes" d'une dictature sud-américaine des années 1970, ou de la guerre d'Algérie :
     
    Tropas d'ocupacion, defòra !! Tropas d'ocupacion, defòra !!

    Tropas d'ocupacion, defòra !!


    votre commentaire
  • Quand on en entend dire que les immigrés "f'raient mieux d'rentrer dans leur pays", on a envie de leur rappeler qui a commencé par aller dans le pays des autres...


    votre commentaire
  • Français

    HISTOIRE D’UNE COLONISATION

    Il faut savoir que la Provence a été plus longtemps indépendante que française.

    Son annexion par la France dans les années 1481-86 a été le fruit d’une manipulation du Parlement de Provence et s’il est écrit dans les textes que la Provence s’est unie à la France « comme un principal à un autre principal », cette clause n’a jamais été respectée. La Provence a été en réalité assujettie à la France comme une véritable colonie que plus de cinq siècles n’ont toujours pas réussi à assimiler.

    Le Comtat Venaissin devenu ensuite le Vaucluse a été indépendant de la France jusqu’en 1792. Il n’est annexé que depuis près de 200 ans. Quant au Comté de Nice, il n’a été annexé à la France qu'en 1860, soit il y a moins de 160 ans.

    Ces annexions ou plutôt ces occupations militaires n’ont apporté aux populations que guerres, pillages économiques et perte d’identité culturelle. L’école française certes nous a appris à lire et à compter, mais elle ne nous a jamais enseigné notre histoire et notre langue.

    Qui connaît la République de Marseille fondée par Casaulx à la fin du 16ème siècle ? Qui connaît les 500 ans d’existence de la République des Escartons autour de Briançon ? Qui sait que les sept papes d’Avignon n’étaient pas des papes français mais des papes de langues d’òc ? Qui a entendu parler de la révolte des Barbets, en Pays de Nice, contre les troupes d'occupation de la Révolution puis de l'Empire ? etc.

    Depuis ces annexions, les Provençaux se sont souvent révoltés comme par exemple en 1851 pour protester contre le coup d’État de Napoléon III. Ils ont connu comme en Languedoc les persécutions religieuses comme en témoignent les massacres de Mérindol et Cabrières dans le Lubéron sous François Ier.

    L’étude de l’histoire de la Provence nous incite à lever l’étendard de la liberté face à une France qui nous a occupé militairement, qui nous a exploité économiquement, et qui nous a ôté la liberté de croire et de penser.

    Mistral l’a exprimé avec force : "toun istori, te l’an countado d’a rebous" ("ton histoire, ils te l’ont raconté à l’envers").

    Nous devons exiger dans nos écoles et nos universités qu’on enseigne l’histoire de tous ceux qui ont donné de leur temps et souvent leur vie pour que vivent les libertés provençales.

    VIVE LA PROVENCE LIBRE !!!

    Provençal (graphie mistralienne)

    ISTÒRI D'UNO COULOUNISACIOUN

    Prouvènço es esta mai lountèms independento que franceso. Es estado anessado a contro cor pèr Franço en 1481-86, sens parla dóu Coumta Venaissin (Vau-cluso) que es esta independent de Franço fins en 1792 e dóu Coumta de Niço que es esta anessa a Franço en 1860.

    Aquèlis anessioun an pourta i populacioun que guerro, pihage ecounoumi e perdo de l'identita culturalo.

    L'Escolo franceso nous a certo après a legi e escriéure ma nous a jamai ensigna ni nosto istòri, ni mai nosto lengo.

    Quau counouis la Republico de Marsiho foundado pèr Casaulx a la fin dóu segle 16 ?

    Quau counouis la Republico dis Escartoun independento dóu segle 14 enjusco la Revoulucioun Franceso ?

    Quau saup que li papo d'Avignoun eron pas de papo frances ma de papo de lengo Prouvençalo ? etc.

    Quau counouis la revóuto di Barbets en Païs Niçard ?

    Despiei aquelis anessioun, li Prouvençau se soun souvent revòuta. Se soun revòuta en 1851 pèr la republico contro lou cop d'Esta de Napouleoun III.

    Li persecucioun religiouso di Vaudes pèr Frances Ier an touca lou Leberoun am'en particulie li massacre de Merindòu e de Cabrièro.

    Coume l'a tant ben di Mistral : "toun istòri te l'an countado d'a rebous".

    Plantaren li grano de nosto Republico Prouvençalo a la manièro de Frederi Mistral :

    « Planten, planten la farigoulo,
    Republican, arrapara !
    Fasen, fasen la farandoulo
    E la Mountagno flourira »


    ÒSCO PROUVÈNÇO LIÉURO !!!

     

    Sur notre voisine du Sud, la PROVENÇA/PROUVÈNÇO

    Sur notre voisine du Sud, la PROVENÇA/PROUVÈNÇO


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique