• L'Hexagone est INTÉGRALEMENT un territoire occupé par la milice de Macron-la-Finance ! LUTTE DE LIBÉRATION jusqu'à la victoire !!

    L'Hexagone est INTÉGRALEMENT un territoire occupé par la milice de Macron-la-Finance ! LUTTE DE LIBÉRATION jusqu'à la victoire !!

    L'Hexagone est INTÉGRALEMENT un territoire occupé par la milice de Macron-la-Finance ! LUTTE DE LIBÉRATION jusqu'à la victoire !!


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  • Un article de la presse italienne au sujet d'une nouvelle et enthousiasmante initiative ARPITANISTE qui vient de voir le jour en Vallée d'Aoste, en vue des prochaines échéances électorales.

    En marche... pour la Révolution arpitane valdôtaine !

    En marche... pour la Révolution arpitane valdôtaine !

     Cette démarche s'inscrit, de fait, dans la continuité des principes et des objectifs énoncés dans la Charte de 2013 ci-dessous :

    http://caralp-peuplesenlutte.eklablog.com/charte-pour-l-independance-arpitane-suse-septembre-2013-a183133358

    Dans ses rangs, entre autres, beaucoup de gens revenus (heureusement...) de la sinistre Lega, qui s'est désormais avec Salvini clairement montrée (si ce n'était pas déjà clair depuis 20 ans au moins, entre les alliances berlusconiennes et les propos de l'infiltré chemise-noire de la première heure Mario Borghezio à la Convention identitaire de Nice) comme un nouveau parti fasciste italianiste, totalement aux antipodes de l'Esprit démocratique alpin de Chivasso et hostile non seulement aux malheureux qui fuient la misère de leurs pays écrasés par le néocolonialisme, mais aussi (ceci n'allant que rarement pas de paire) à la diversité des cultures et des peuples en Europe même... Comme avaient pu le prédire depuis le début des militants historiques des peuples alpins tels que le piémontais Roberto Gremmo.

    Parmi eux, notamment, le fondateur historique du mouvement là-bas : Josef Henriet.

    Il était temps, et tant mieux !

    Saluons donc avec enthousiasme cette nouvelle initiative, qui va totalement dans le sens de l'Europe "grande Suisse" des territoires et des peuples, authentiquement démocratique et libérée de la technocratie au service de la Finance, pour laquelle nous luttons !


    En marche... pour une Révolution arpitane valdôtaine !


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  • [http://caralp-peuplesenlutte.eklablog.com/revolution-federative-et-populaire-a172209176]

    (... première étape, peut-être, vers une grande Confédération "à la suisse" de toute l'Europe ?)

    Idée de France fédérative et populaire ?

    Au regard des cultures populaires et des sentiments effectifs d'appartenance, c'est sans doute l'une des cartes les plus cohé-rentes de la "discipline" consistant à produire ce genre de cartes, qu'il nous ait été donné de voir...

    Un (seul) point de désaccord vraiment important : il faut absolument séparer la Bourgogne de la Franche-Comté ! Cette fusion a déjà été réalisée dans les faits, et à plus de 70%, les Francs-Comtois (qui sont restés non-français beaucoup plus longtemps) en sont mécontents. [Nous avons modifié la carte en conséquence]

    Pour le reste, comme déjà dit à maintes reprises : il y a une certaine forme d'identité "rhonalpine", à l'exclusion de la Savoie à l'identité trop forte pour s'y dissoudre, et qui descend facilement jusqu'à Montélimar ; se moquant du fait que les linguistes sur la base de 4 critères et demi fassent passer une "frontière ethnique" occitano-arpitane au sud et sud-ouest de Grenoble, quelque part dans le nord du Vercors, puis dans les collines d'Albon et de là dans l'extrême nord de l'Ardèche et le Pilat..

    Les seuls points discutables selon nous seraient, d'une, qu'en dehors de son aire urbaine Lyon n'y est que moyennement appréciée, vue potentiellement comme un petit Paris de proximité (rien que dans l'Ain, on ne prend pas les Lyonnais en stop, lol) ; disons qu'elle fait l'unité de tous ces territoires, par sa chalandise économique, mais c'est une "unité en lutte" (c'est aussi la raison pour laquelle les Savoyards sont généralement réticents à l'idée d'Arpitanie, qui impliquerait quasi-inévitablement que Lyon en soit la capitale) ; et de deux, que l'Ardèche est un peu la "Corse" sans mer de l'ensemble : ardéchois d'abord, ardéchois encore et ardéchois enfin, ni occitans ni arpitans ni languedociens ni rhonalpins, bref.

    Mais ceci pourrait globalement être résolu par le fait que ces régions que nous voyons là, ne seraient que le deuxième échelon de l'Hexagone et pourquoi pas à terme l'Europe entière fédérale que nous appelons de nos vœux : le PREMIER échelon d'exercice de la souveraineté démocratique populaire, serait grosso modo des "cantons" des dimensions d'un SCoT ("Schéma de cohérence territoriale") regroupant plusieurs intercommunalités, comme par exemple celui des "Rives du Rhône", ou d'une métropole pour les regroupements de commune ayant cette qualité. Les départements, qui ont tout de même (généralement) au bout de deux siècles forgés des sentiments d'appartenance forts, pourraient également être conservés et "combinés" d'une manière "à voir" avec les grands "cantons", re-bref...

    QUOI QU'IL EN SOIT, notre idéal "ultime" reste et demeure le suivant : une sorte de "confédération helvétique" continentale des peuples souverains... Sans centralismes financiers (et de là, politiques-technocratiques et annihilateurs culturels) de quelques capitales ; mais sans, non plus, "tribalismes" et guerres picrocholines sans fin pour définir des frontières "ethniques" "exactes" (comme il pourrait y avoir, par exemple, dans le Sud de l'Isère entre occitanistes et arpitanistes).

    Les "cantons" de cette confédération, seraient formés de l'ensemble des localités et territoires souhaitant démocratiquement en former un ensemble. Tout simplement.

    Idée de France fédérative et populaire ?

    Idée de France fédérative et populaire ?


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  • Noël dauphinois en lutte au pied de la Dent de Crolles


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  • "La répartition des richesses entre l'Allemagne ici l'État le plus fédéral et la France le plus centralisé est plus qu'éloquente ! Quelle différence entre Paris et les Hauts de Seine, un cache misère ??? ...? Et ce sont bien les richesses de nos territoires que siphonne le "grand" Paris !!!"

    https://www.courrierinternational.com/grand-format/infographie-en-france-une-economie-tres-centralisee

    Infographie réalisée par le quotidien italien Il Sole-24 ore

    "En France, une économie très centralisée

    Dans aucun autre grand pays une part aussi importante de l’économie nationale n’est produite dans des limites aussi étroites, laissant le reste jouer un rôle marginal.

    À l’inverse, la répartition de la production de richesses apparaît beaucoup moins concentrée sur le territoire allemand.

    La différence tient au fait de l'organisation institutionnelle de ces deux pays. L'Allemagne est un État fédéral dans lequel les "régions" ont une large autonomie. À l'opposé, la France est un État hypercentralisé." #CQFD

    [Bon, en réalité et si on veut être exact, c'est plutôt l'inverse en termes de rapport cause-conséquence : l'Allemagne s'est constituée tardivement (1870) comme État unifié et, dans une certaine "urgence" face à ses puissants voisins (France, Autriche-Hongrie), a choisi de ne pas chercher à "trancher" plus avant entre ses multiples Centres financiers (Berlin, Munich, Cologne, Hambourg, Francfort etc.) et d'adopter ainsi une structure de confédération entre ses anciens royaumes, grands-duchés, principautés etc. Il y avait certes à cette époque une hégémonie certaine de la Prusse, qui représentait plus de la moitié du territoire après l'annexion en 1866 (guerre contre l'Autriche et la Bavière) de nombreux petits États ; mais après la Seconde Guerre mondiale il y sera mis fin, pour donner naissance à des Länder (États) de "poids" démographique et économique relativement équivalent. 

    La France, au contraire, s'est construite depuis le Moyen Âge, annexion après annexion, comme "Empire parisien" ; la prééminence économique de la capitale se forgeant ainsi au fil des siècles, à travers l'exploitation de tous ces territoires conquis...

    Le "modèle" centralisé français est donc la conséquence, et non la cause de cette prééminence économique de Paris, "puissance coloniale" de ses "provinces" ; tout comme le modèle fédéral allemand est la conséquence et non la cause de cette multiplicité de "capitales" économiques égales, héritées de l'histoire (et c'est la même chose, par exemple, aux États-Unis, ou encore pour l'assez large autonomie de certaines régions - Catalogne, Pays Basque - en Espagne - mais celle-là, il a fallu l'arracher de haute lutte, après des décennies de dictature fasciste centraliste terrible, tout comme en Italie d'ailleurs, etc.).]

    La preuve par 9 que la France est économiquement un Empire parisien


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  • ... mettant ainsi à nu la nature profonde TOTALITAIRE* de l’État français ; immuable et inchangée depuis le coup d’État des ex-bouchers de "province" en Thermidor 1794, pour installer jusqu'à nos jours le pouvoir technocratique parisien de l'aristocratie financière en lieu et place de l'ancienne de "sang bleu".

    http://imagesociale.fr/7992



    https://www.revolutionpermanente.fr/VIDEO-Acte-53-des-policiers-trainent-par-les-cheveux-une-Gilet-jaune-ils-portent-plainte-contre-elle et gagnent 900 euros...



    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_michel-un-belge-arrete-samedi-a-paris-c-est-une-situation-ahurissante?id=10371120


    Et pourtant, dans la rue comme dans l'atmosphère pesante et sinistre des prétoires, l'espoir en la victoire finale et en un avenir meilleur se refuse à mourir ! :



    [* On pourrait même, pour citer la brillante Simone Weil, faire remonter la chose encore plus loin, jusqu'à Louis XIV : « Le régime établi par lui, pour la première fois en Europe depuis Rome, méritait déjà l’appellation moderne de “totalitaire” » ; « l’atroce dévastation du Palatinat [dont se rendirent coupables les troupes conquérantes françaises] n’avait même pas l’excuse des nécessités de la guerre » ;
    « (il) devint enfin l’ennemi public en Europe, l’homme par qui tout homme libre, toute cité libre se sentaient menacés » ; bref, en d'autres termes, aux racines mêmes de son existence comme Empire d'une capitale, centralisateur, uniformisateur, excluant et bien sûr au service de l'exploitation.]


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  • Les Occitans et, espérons-le, tous les autres Peuples d'Hexagone...


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  • Amis et camarades lyonnais, dauphinois, foréziens et aindinois ; rhonalpins ; tous quelque part fils et filles de Mandrin et de la Journée des Tuiles ;

    À l'approche fatidique de l'anniversaire d'un mouvement qui a d'ores et déjà ébranlé l'Histoire ; il est peut-être temps de poser la question, tout aussi fatidique, du projet politique d'une France RÉELLEMENT nouvelle et démocratique ce qui veut dire radicalement DÉCENTRALISÉE, aux "provinces", territoires, bassins de vie "décolonisés" comme disait (certes bien avant de le devenir...) un ancien Premier Ministre ; qui puissent être le cadre d'une authentique et permanente vie et prise de décision démocratique.

    Car tous ces problèmes qui, vécus avec plus ou moins d'intensité pour les uns ou les autres, nous ont mis en mouvement en gilets jaunes ; ne se résument-ils pas, au fond, en cette seule et même réalité de vivre sous les oukases de technocrates qui ne connaissent que les bords de Seine ?

    Pour prendre un exemple très simple : notre mouvement aurait-il seulement existé, si au lieu d'une TIPP nationale décrétée il y avait la possibilité pour les territoires de moduler celle-ci en fonction de leur réalité et des besoins de la population, lorsque par exemple (tout bêtement) le coût du transport du carburant jusqu'aux stations a déjà mathématiquement une répercussion sur le prix à la pompe ?

    Alors, ne devrait-on pas, face à cette déshérence qui affecte nos territoires qui se meurent, regarder par exemple vers ce que pouvaient proclamer et proposer il y a quelques décennies de cela, dans un beau pays voisin, face au fascisme qui est au fond l'aboutissement logique de tout centralisme technocratique au service de la Finance, les auteurs de la Déclaration de Chivasso :

    http://caralp-peuplesenlutte.eklablog.com/la-declaration-de-chivasso-1943-a166058938

    Le drapeau bleu-blanc-rouge est là, et bien là dans les mobilisations des Gilets Jaunes, pour dire concrètement que nous voulons une nouvelle fois "prendre la Bastille".

    Mais les drapeaux dits "régionaux", par exemple savoyard, auvergnat, dauphinois ou forézien même, que nous voyons eux aussi fleurir dans les défilés de la métropole régionale lyonnaise, ne sont-ils pas là pour dire également : nous voulons pouvoir VIVRE, TRAVAILLER ET DÉCIDER AU PAYS ?

    En vérité, et sans guère de doute, ce qui a déjà sonné et dont nous allons fêter l'anniversaire, c'est bel et bien l'heure de la Révolution des Territoires ; ces territoires où nous perdons notre vie à la gagner comme nous le pouvons à la sueur de notre front ; face à la Finance et sa technocratie parisienne qui a désormais trouvé en Macron la figure d'un nouveau "Roi Soleil" ("Sire", disait Colbert, "les caisses du royaume sont vides" - "Prenez aux pauvres", répondait le roi, "ils sont nombreux et ils ne disent jamais rien"...).

    Alors, fils et filles de Mandrin et des Tuiles grenobloises, il est temps ; à l'appel de l'Histoire, debout !

    http://caralp-peuplesenlutte.eklablog.com/manifeste-politique-pour-un-collectif-auvergne-rhone-alpes-des-luttes--a165159608

    À l'approche de l'anniversaire des Gilets Jaunes

    À l'approche de l'anniversaire des Gilets Jaunes


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  • Un tel concept serait-il forcément complètement absurde ?

    Si l'on en exclut la Savoie, qui a bien raison depuis un demi-siècle d'être vent debout contre sa "seconde annexion" qu'est sa dissolution dans la région Rhône-Alpes (aujourd'hui l'encore plus aberrante "Auvergne Rhône-Alpes") ; peut-être pas tant que cela... Pour désigner, globalement, l'Arpitanie (aire linguistique et culturelle "francoprovençale") "française" non-savoyarde et non-comtoise ; et peut-être une certaine frange de territoires "transitionnels" avec l'aire d'òc, qui s'en sentiraient plus proches que de la Provence ou du Languedoc.

    Rhône-Alpes est certes née comme découpage administratif technocratique, basé sur la zone d'attraction économique de Lyon ; mais elle n'en a pas moins plus d'unité culturelle et historique qu'on ne pourrait le croire de prime abord... Culturelle avec les parlers arpitans/"francoprovençaux" (ou occitanisants transitionnels) ; et historique, autour du Dauphiné et sa Maison d'Albon.

    Disons que le Dauphiné historique est réellement au cœur de l'identité historique de cette "Rhônalpie" ; dans la mesure où ses dauphins (Maison_d'Albon), originaires d'Ardèche (Vion, au nord de Tournon), étendaient leur "réseau" ("placement" de dynasties apparentées) jusqu'en Forez, en Beaujolais-Dombes et même en Auvergne, en sus des terres occitanes des Hautes-Alpes et même des Baronnies drômoises (mais attention : le reste de la Drôme - Valence, Montélimar, Die etc. - sera rattaché à la province par la France, après l'annexion) ; bref sur toute ladite région à l'exception de Lyon et son arrière-pays (Lyonnais), fermement aux mains de ses archevêques ; bien que la Savoie leur en disputât longtemps de bons bouts, notamment en Velin = Est lyonnais (mais inversement aussi : le Dauphiné possédera ainsi un temps le Faucigny...). 

    Une unité et même, on le voit, un certain degré de lien avec l'Auvergne, dont le relais sera encore pris aux 15e et 16e siècles par le grand État auvergnat des ducs de Bourbon (Bourbonnais = Allier), qui possédait également le Forez, le Beaujolais et la Dombes.

    Alors, il serait peut-être possible de parler de "Grand Dauphiné" ou d'"Empire d'Albon" (lol), mais bon... En étant (un peu) sérieux deux minutes, "Rhônalpie" pourrait bien faire l'affaire.

    Le terme d'"Harpitanie", devenu par la suite "Arpitanie" sans le H, a bien été inventé dans les années 1970 par le valdôtain Josef Henriet ; il était inexistant auparavant. Serait-on alors à un néologisme près ? 

    En 50 années d'existence, encore une fois en dehors de la Savoie qui les vit comme une négation de plus (et de trop), les termes de "Rhône-Alpes" et "rhonalpin" ont tout de même fini par prendre place dans les esprits, comme "trait d'union" entre les divers petits pays locaux dont certains peuvent d'ailleurs être "tiraillés" entre plusieurs identités (comme par exemple entre l'attraction de Lyon et l'identité dauphinoise pour les environs de Vienne).

    Il y a le Rhône, qui court à travers son territoire depuis sa sortie de Genève, le "coude" du Bugey, jusqu'à sa confluence avec l'Isère début indiscutable des terres occitanes, et duquel sont tributaires tous les principaux cours d'eau (Ain, Saône, Azergues, Gier, Ozon, Dolon, Galaure etc.) à l'exception de la Loire forézienne ; et il y a les Alpes (dauphinoises : Vercors, Chartreuse, Belledonne etc.), avec leurs "Préalpes" de collines qui vont se "jeter" dans le grand fleuve autour de Vienne et de Saint-Vallier, et que l'on contemple par ailleurs depuis Fourvière, les Monts du Lyonnais, le Pilat et même certains sommets du Forez ; comme les deux grands "structurants" géographiques du territoire...

    Le terme de "Rhônalpie" pourrait donc très bien faire sens pour désigner cette aire arpitane/"francoprovençale", hors Savoie et Franche-Comté, que nous voudrions comme entité démocratique d'une France nouvelle fédérative et populaire ou pourquoi pas... d'une Europe "des régions et des peuples solidaires" !


    BREF, en résumé :

    - L’État "harpitan" prôné par des militants valdôtains dans les années 1970, consistait en la Vallée d'Aoste, la Savoie et la Suisse romande ; concept que l'on peut retrouver aujourd'hui dans les diverses idées de "confédération" ou d'"euro-région" autour du Mont Blanc.

    - Mais entre temps, L'ARPITANIE sans "h" est venue désigner l'ensemble de l'aire culturelle et linguistique appelée auparavant "francoprovençale" (Savoie et Vallée d'Aoste, Suisse romande mais aussi Rhône, Ain, les 3/4 de l'Isère, l'essentiel de la Loire, le nord de la Drôme et une petite partie tout au nord de l'Ardèche, le Mâconnais et une partie de la Bresse bourguignonne, et la moitié sud de la Franche-Comté).

    - Pour autant, il ne faut pas être non plus dans une logique "ethniste" purement basée sur la langue, et niant les autres dimensions du sentiment populaire d'appartenance à un pays ; ainsi en Savoie par exemple, si une partie du mouvement savoisien (aux côtés de Suisses romands) a grandement contribué à populariser le concept d'"Arpitanie" sans "h", d'autres y sont assez hostiles et y voient encore une dissolution de leur identité dans quelque chose de "plus grand", une sorte (quelque part) d'équivalent linguistique-régionaliste de la région Rhône-Alpes (quant aux "ethnistes" proprement dits du Parti de la Nation Occitane - PNO, ils ne reconnaissent de toute façon pas quelque Arpitanie ni Savoie que ce soit : pour eux, la langue étant gallo-romane, c'est la "Nation française" dont il est hors de question de "détruire l'unité"...). Il semble pareillement assez inconcevable de diviser la Franche-Comté, solidement assise dans ses frontières depuis plus de 1000 ans ("Comté de Bourgogne"), au nom d'une "frontière" linguistique arpitane-oïl qui au demeurant n'existait pas à l'origine (et encore aujourd'hui, le comtois d'oïl est marqué par cette "francoprovençalité" originelle).

    - DU COUP, le concept d'Arpitanie peut (et doit) à notre avis être conservé pour désigner l'ensemble de l'aire linguistique-culturelle "francoprovençale", mais il faut penser cette Arpitanie comme plurielle avec différentes composantes : la Savoie et la Vallée d'Aoste + vallées arpitanes piémontaises jusqu'à Suse, éventuellement regroupables dans des "Pays" ou "Terres du Mont Blanc" ; la Suisse romande (qui jusqu'à nouvel ordre ne se plaint pas d'appartenir à la Confédération helvétique et ne s'y sent pas reléguée, quoi qu'on y observe un taux de pauvreté et de bénéficiaires de l'aide sociale assez nettement supérieur à celui de la Suisse alémanique) ; une partie de la Franche-Comté (autrefois la totalité, mais il y a eu recul au nord devant l'influence d'oïl), elle aussi annexée militairement, dans des conditions d'ailleurs atroces, au 17e siècle et qui a totalement droit à sa souveraineté ou du moins une autonomie radicale ; et enfin, donc... un "reste" tout sauf négligeable, puisqu'on y trouve ni plus ni moins que les plus grandes villes (Grand Lyon, métropole grenobloise, bassin de Saint-Étienne), et que nous proposons donc d'appeler "Rhônalpie" pour l'ensemble de raisons ci-dessus énumérées.

    Vous avez dit Rhonalpie ?

    Vous avez dit Rhônalpie ?


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  • Front Populaire de Libération du Dauphiné - Front Populèro de Libèracion du Dôfinât (FPLD)

    Notre beau Dauphiné s'étend entre le Rhône (y compris même, historiquement, les arrondissements et la banlieue de Lyon à l'Est de ce fleuve...) et grosso modo la vallée de l'Isère, le Vercors, les cols de la Croix-Haute, Bayard et du Lautaret, et bien sûr les frontières de la Savoie.

    Il est, comme bien d'autres "régions" de l’État français, la terre d'un peuple d'ouvriers, d'employés, de paysans et d'indépendants qui travaillent dur ; et qui comme il y a 220 ans, au cours de la Journée des Tuiles et des mois qui ont suivi (rédaction des cahiers de doléances, élection des États Généraux, soulèvements divers jusqu'à l'abolition des privilèges en 1789), et comme là encore dans les autres régions, se sont depuis novembre 2018 levés en Gilets Jaunes contre l'exploitation et toutes les tontes qu'ils subissent en quotidien, les revenus de misère sur lesquels s'abat à peine perçus l'injustice fiscale et toutes les écrasantes charges du droit à vivre.

    Une terre de solidarités, de fraternité et de résistance notamment face à la botte de la lointaine capitale repaire des nantis, depuis déjà avant les Tuiles l'héroïque "général des brigands" Mandrin, jusqu'à nos ronds-points d'aujourd'hui en passant par les maquis de la dernière guerre !

    NOUS VOULONS, pour cette terre et ce peuple, une RÉPUBLIQUE NOUVELLE "cantonaliste" aux "cantons" - "bassins de vie" où s'exerce au quotidien la DÉMOCRATIE DU PEUPLE, le pouvoir de décision démocratique permanent de tout un chacun sur ses destinées ; pour la justice sociale et le droit inaliénable à subvenir à ses besoins et plus encore que cela, ce droit revendiqué il y a un peu plus de deux siècles mais hélas vite oublié, au bien-être et au bonheur ; EN FÉDÉRATION bien sûr avec les terres voisines et historiquement liées du Forez, du Lyonnais, des Pays de l'Ain, de l'Ardèche et du Valentinois, du Briançonnais et du reste des Hautes-Alpes eux aussi d'ailleurs dauphinois fut un temps* ; en lien avec nos voisins savoyards qui se battent eux aussi pour le respect de leur souveraineté depuis que celle-ci a été honteusement bafouée en 1860, et avec tous les autres peuples eux aussi en Gilets Jaunes de tout l'Hexagone.

    Voici ce pourquoi nous luttons, et nous l'obtiendrons !

    Fini le mépris oligarque et technocrate pour les "beaufs" et les "culs-terreux" ; la Révolution des "territoires" (pour reprendre le terme technocratique qui nous désigne) est en marche !!

    [* Disons que le Dauphiné est réellement au cœur de l'identité historique de cette "Rhônalpie" (aire arpitane/"francoprovençale" hors Savoie et Franche-Comté), que nous voudrions comme entité démocratique d'une France nouvelle fédérative et populaire (ou pourquoi pas... d'une Europe "des régions et des peuples solidaires" !) ; dans la mesure où ses dauphins (Maison_d'Albon), originaires d'Ardèche (Vion, au nord de Tournon), étendaient leur "réseau" ("placement" de dynasties apparentées) jusqu'en Forez, en Beaujolais-Dombes et même en Auvergne, en sus des terres occitanes des Hautes-Alpes et même des Baronnies drômoises (mais attention : le reste de la Drôme - Valence, Montélimar, Die etc. - sera rattaché à la province par la France, après l'annexion) ; bref sur toute ladite région à l'exception de Lyon et son arrière-pays (Lyonnais), fermement aux mains de ses archevêques ; bien que la Savoie lui en disputât longtemps de bons bouts, notamment en Velin = Est lyonnais (mais inversement aussi : le Dauphiné possédera ainsi un temps le Faucigny...). 

    (Lire : http://caralp-peuplesenlutte.eklablog.com/contre-histoire-veridique-anti-roman-francais-de-notre-region)

    Rhône-Alpes est certes née comme découpage administratif technocratique, basé sur la zone d'attraction économique de Lyon ; mais elle n'en a pas moins plus d'unité culturelle et historique (et même... de liens avec l'Auvergne) qu'on ne pourrait le croire de prime abord... En dehors de la Savoie bien sûr, fermement assise dans son identité indépendante et transalpine jusqu'en 1860.]


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  • Extraits d'une discussion récente (mois de janvier-février) sur un forum militant, au sujet de la Franche-Comté...

    ÉLOQUENT, y compris avec le "contradicteur" se voulant "comtoisiste" culturel mais "libertaire" et "anti-État", qui ne dit pas que des conneries et rejoint un peu nos conceptions : si en effet c'est (selon nous) sous la forme de fédérations de "cantons" (sortes de grandes intercommunalités, bassins de vie) démocratiques que doivent renaître nos grandes "régions"/aires culturelles historiques, alors ce ne sera effectivement pas de "nouveaux États" au sens où nous l'entendons aujourd'hui, d'enclos à vaches à lait exploités par la Finance, et bien sûr encore moins enfermés dans le repli identitaire et la xénophobie ! (mais bon, reste encore à démontrer que ses interlocuteurs sont bien dans une telle perspective, et qu'il ne se fait pas des films, le gars...)

    La preuve que "ça monte" de partout en ce moment

    La preuve que "ça monte" de partout en ce moment

    La preuve que "ça monte" de partout en ce moment

    La preuve que "ça monte" de partout en ce moment

    Nous souhaitons totalement, comme pour la Savoie, à notre chère voisine la Franche-Comté d'être restaurée dans sa souveraineté perdue à la fin du 17e siècle (1678) au terme d'agressions militaires ayant exterminé peut-être les deux tiers de la population de l'époque (!).

    En attendant, nous avançons de notre côté dans l'élaboration de notre Confédération "rhonalpine" (arpitane "française" non-savoyarde et non-comtoise, ouverte s'ils le souhaitent à des territoires occitans ardéchois-drômois-alpins adjacents), et de ses cantons cadres de la révolution démocratique que nous voulons pour notre population et toutes celles d'Hexagone :

    La preuve que "ça monte" de partout en ce moment


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  • La lutte c'est plutôt, d'abord et avant tout, la lutte contre la fusion technocratique imposée avec l'ex-Rhône-Alpes ; traduction administrative de la métropolisation à l'infini de Lyon ; et de l'effondrement, la désindustrialisation etc. du bassin de Clermont comme capitale régionale, pourtant historique.

    Même si une activité économique y existe, voire s'y développe, c'est toujours en "sous-traitance" de centres de décision basés à Lyon, ou (et toujours en dernière instance) à Paris. Il est donc "logique" que la décision politique, l'"aménagement du territoire" au service des intérêts financiers, se concentre dans la Capitale des Gaules.

    L'article qui suit, de 2014, est encore totalement d'actualité pour exprimer le sentiment général au pied des Puys.

    Notre Collectif milite EN Auvergne Rhône-Alpes, principalement autour de sa capitale lyonnaise, CONTRE Auvergne Rhône-Alpes ; contre cet enclos technocratiques des territoires, subdivision et modèle réduit de l'État "empire" parisien !

    La proximité, première des garanties démocratiques ! 

    Pour une Auvergne, ou une Auvergne-Limousin, LIBRE et occitane !


    https://www.rue89lyon.fr/2014/07/16/fusion-des-regions-lauvergne-va-se-faire-bouffer-par-logre-lyonnais/

    Fusion des régions : « l’Auvergne va se faire bouffer par l’ogre lyonnais »


    Mon sentiment sur cette « union » Rhône-Alpes Auvergne ? « Un mariage imposé ». C’est, je pense, le sentiment de la majorité des Auvergnats qui ont le net sentiment « d’être cocu » avant même la noce !

    « Un mariage arrangé » dirais-je même, où le sentiment doit s’effacer face à « la raison d’État ». Auvergnat d’adoption depuis 1955 (je suis du Bergeracois), je me suis laissé emplir par cette farouche province, ses coutumes, sa culture, sa beauté.

    Loin de moi l’idée de contester le bien fondé de cette réforme, mais pas n’importe quoi, n’importe comment. Je suis très loin d’être optimiste.

    L’Auvergne avec Rhône-Alpes est une aberration. L’Auvergne va tout simplement se faire bouffer par l’ogre lyonnais. Rhône-Alpes, ce sont 8 départements, c’est la 2ème région de France, et la 6ème région européenne. Que pèse l’Auvergne avec ses 4 départements ?

    Un « mariage » avec le Limousin qui comporte 3 départements aurait été plus équilibré pour nos deux régions.

    Une région axée sur le Massif Central. Dans le cadre d’un équilibrage respectueux d’un territoire, d’une culture, une région Auvergne-Limousin eut été bien plus cohérente, car nous avons pas mal d’atouts et d’intérêts communs.

    Evidemment, Auvergne et Limousin ne sont pas des régions de grande industrie, mais elles ont d’autres atouts, entres autres, le tourisme, enfin, si les « escroclogistes » veulent bien nous lâcher la grappe avec leur éoliennes géantes !

    « Oui à une région Massif Central »

    Si je peux me sentir assez proche d’un creusois ou d’un corrézien, je n’ai par contre aucun point commun avec un savoyard, et encore moins avec un « gône », qu’ils veuillent bien m’en excuser.

    Conséquence annexe de cette union contre-nature, je peux dire que c’est définitivement plié pour la liaison ferroviaire de Clermont à Tulles. Si Auvergne et Limousin avaient constitué une même région, cette transversale est-ouest était sauvée. En gros, le « jacobinisme » a encore frappé…

    Le Limousin à été offert à Mme Royal pour « service rendu à la couronne », et donc, il fallait bien se débarrasser de l’Auvergne.

    Ceux, très rares, qui se sont réjouis de cette alliance « contre-nature » risquent de déchanter… L’Auvergne sera le parent pauvre de Rhône-Alpes, et en sera réduite aux taches ancillaires… Beau gâchis.

    Je pense qu’il faudrait une mobilisation populaire dans notre région, tant qu’il est encore temps, qu’une pétition populaire et citoyenne réclame une révision de ce partage.

    Oui à une Région Massif Central !

    Du côté de l'Auvernha...

    Du côté de l'Auvernha... Du côté de l'Auvernha...

    Du côté de l'Auvernha...


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  • Encore une autre piste de réflexion, pour tenter de concilier à la fois héritage historique ancien, identité départementale qui en plus de 200 ans s'est quand même bien forgée dans les esprits, et cohérence socio-économique actuelle qui avec la multiplication des ponts sur le Rhône (rarissimes encore au 19e siècle !) a vu se développer considérablement les "bassins" de part et d'autre du fleuve (autour de Tournon-Tain, Valence-Guilherand, Montélimar...).

    Ces bassins pourraient faire l'objet de "communautés" démocratiques trans-fleuve, tandis que les campagnes deviendraient des cantons conformes à leur identité historique. Les secteurs les plus périphériques, ruraux et sinistrés, dans la Montagne et le Plateau ardéchois, ou encore les Baronnies et des parties du Diois et du Vercors, se verraient quant à conférer un statut spécial en vue de mener des politiques de revivification.

    Une fois réglée la question de l'Albon (la petite "corne" tout au nord de la Drôme), et des communes historiquement arpitanes de l'Ardèche (dont des informations fiables tendent à indiquer qu'elles regardent effectivement vers l'autre rive du Rhône, Roussillon, Vienne, ou en tout cas vers Pélussin et Condrieu, plutôt que vers Annonay), nous aurions donc ici une "communauté" cantonaliste "rhodanienne" occitane.

    Une entité politique démocratique, de fait, "à la croisée des chemins" ; fière de ses identités propres et en même temps toujours dans ses liens historiques anciens (plus ou moins forts selon les secteurs évidemment) avec le Dauphiné isérois, Lyon, voire le Forez ; l'Auvergne (en tout cas le Velay), le Languedoc cévenol, et la Provence.

    Fédération démocratique drômo-ardéchoise ?

    [Le drapeau pourrait comme on le voit comporter, séparés par une bande verticale bleue et blanche symbolisant le Rhône, d'un côté les 8 écussons du Vivarais, et de l'autre le dauphin du Dauphiné et les bandes sang et or provençales pour symboliser le lieu de "rencontre" de ces deux identités qu'est la Drôme ; le tout frappé de la Croix d'Òc pour l'occitanité linguistique (historique), sachant aussi que le Vivarais était rattaché au Languedoc sous l'Ancien Régime, tandis qu'une grande partie de la Drôme formait aux 12e-13e siècles ce qu'on appelait le marquisat de Provence, appartenant aux comtes de Toulouse.]


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  • Le Vivarais a été rattaché aux États du Languedoc pendant 3 ou 4 bons siècles sous l'Ancien Régime ; le sentiment de proximité avec les Cévennes, la Lozère, le Gard concerne une bonne partie du département : la croix languedocienne fait sens assez indiscutablement...

    L'Astrada, étoile à 7 branches qui la surmonte est le vrai symbole félibre de l'ensemble d'òc auquel nous tenons.

    Et puis bien sûr, donc, les 8 écussons proprement vivarais qui représentent les 8 places qui envoyaient des représentants aux États provinciaux : Tournon, Viviers, Privas puis (punie pour protestantisme...) Boulogne, Largentière, Joyeuse, Annonay, Montlaur et Bourg Saint-Andéol ; autrement dit les 8 "districts" quoi.

    Une idée de drapeau pour le Vivarais=Ardèche, sans les fleurs de lys de la domination française...


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  • Notre Collectif, on l'a dit, n'a pas pour vocation de prôner des solutions politiques arrêtées et "clés en main" ; ce qui suit n'est donc qu'une proposition, une piste de réflexion quant à la forme que pourrait prendre dans notre actuelle région une démocratie réelle et permanente des territoires, les cadres géographiques d'un pouvoir permanent du peuple sur les décisions qui le concernent.

    Nous aurions donc ici une sorte de Confédération démocratique arpitane autour de la Savoie qui, en termes d'histoire et de conscience, en est un peu le "phare", tel son glorieux Mont Blanc étincelant que l'on peut apercevoir de toute notre terre.

    Arpitane ou à la rigueur, si cela ne parle encore pas beaucoup aux gens d'ici là, "rhonalpine"... Nous savons que la notion de "Rhône-Alpes" hérisse le poil de beaucoup, en particulier en Savoie dont elle signifie la négation comme pur et simple "arrière-pays de Lyon" (alors qu'elle aurait pu, comme l'Alsace pas plus grande et à deux départements aussi, devenir une région en elle-même, c'est d'ailleurs la revendication de beaucoup de gens là-bas). Néanmoins, en plus d'être un peu rentrée dans les esprits en 50 ans d'existence, nous pensons que cette appellation peut faire sens : après tout, le Rhône (qui se prolonge à travers le Léman jusqu'en Valais suisse) et les Alpes sont bien les deux entités géographiques structurantes de l'aire culturelle "francoprovençale" (arpitane) qui est la nôtre, ainsi d'ailleurs que de l'aire occitane vivaro-alpine qui forme l'autre partie (sud) de l'ex-région administrative (aujourd'hui jointe à l'Auvergne).

    [http://caralp-peuplesenlutte.eklablog.com/vous-avez-dit-rhonalpie-?]

    Pour autant, nous ne cesserons de militer politiquement pour faire petit à petit rentrer dans les esprits la notion d'Arpitanie (qui nous unit aussi à la Franche-Comté, la Suisse romande, la Vallée d'Aoste et plusieurs vallées du versant piémontais de la chaîne).

    La Savoie trône donc, sur ses majestueuses Alpes, avec ses 6 provinces historiques (Savoie propre ou "Combe de Chambéry", Genevois entre Genève et lac d'Annecy, Faucigny = vallée de l'Arve, Maurienne, Tarentaise et Chablais sur le Léman) qui lui font office de "cantons" (territoires de taille raisonnable où s'exerce une démocratie "interactive" en permanence entre peuple et élus mandatés).

    Pour définir les autres "cantons", nous avons bien sûr tenu compte de l'histoire mais aussi dans une certaine mesure des bassins de vie actuels : ainsi, par exemple, tout l'Est lyonnais n'était pas le Lyonnais autrefois, mais bel et bien le Dauphiné (Velin dauphinois) ; pour autant, cela n'aurait aucun sens aujourd'hui de faire passer une frontière sur le Rhône en pleine ville !

    L'Albon (terme que l'on pourrait éventuellement remplacer par "Viennois") - Rives du Rhône est pareillement un bassin de vie économique et sociale qui depuis plusieurs décennies prend sens autour de l'axe Vienne-Condrieu-Roussillon-Chanas jusqu'à Saint-Vallier (dans l'extrême-nord de la Drôme), et qui vient d'ailleurs de se concrétiser dans un SCoT (sorte d'"inter-intercommunalité") des Rives du Rhône qui compte près de 300.000 habitants. Mais ce n'est pas non plus une aberration historique, étant donné que la dynastie médiévale d'Albon, devenue dauphins du Viennois à l'origine du glorieux Dauphiné, avait un pied sur l'autre rive du fleuve dans le nord de l'Ardèche ; de fait, elle en était même originaire (Vion, un peu au nord de Tournon).

    Le Beaujolais et la Dombes ont de même une longue histoire partagée (mêmes souverains médiévaux jusque dans l'"Empire bourbonnais" des 15e-16e siècles : bourbon.jpg), concrétisée aujourd'hui dans le même bassin de vie de Villefranche-sur-Saône.

    Pour les terres d'òc que sont le Vivarais = Ardèche (sauf extrême-nord) et le Valentinois = Drôme (sauf extrême-nord aussi), nous restons sur notre ligne de libre choix démocratique entre continuer avec le reste (arpitan) de Rhône-Alpes ou rejoindre l'ensemble occitan (l'Ardèche relevait, après tout, des États du Languedoc sous l'Ancien Régime et il est clair qu'en son sud on se sent pratiquement cévenol/gardois, comme d'ailleurs pratiquement provençal dans l'extrême-sud de la Drôme).

    Une partie des Alpes dauphinoises (Trièves aux pieds du Vercors, Oisans auquel on réunirait La Grave) est d'ailleurs également classée de langue d'òc par les spécialistes, mais cependant dans l'orbite économique de Grenoble et culturellement liée à cette ville ; et l'on pourrait par ailleurs sérieusement se demander si le Champsaur et le Valgaudemar, qui relèvent aujourd'hui administrativement des Hautes-Alpes mais sont eux aussi dans le bassin versant grenoblois (rivière Drac), n'auraient pas vocation à rejoindre ce "canton". Étant eux aussi d'òc, nous aurions donc un canton "bilingue" en termes de langues historiques : dauphinois d'òc... et dauphinois arpitan ; mais partageant néanmoins une vie socio-économique et une culture "grenobloise", "centre-dauphinoise" commune.

    La Franche-Comté est historiquement arpitanophone dans sa moitié sud (intégralement à l'origine mais il y a eu "oïlisation" du nord), mais c'est une unité politique tellement nette et stable depuis un millénaire qu'elle doit et devra toujours rester telle quelle (rien que la fusion de la région administrative avec la Bourgogne, avec laquelle il y a aussi beaucoup d'histoire partagée, met déjà la population vent debout : près de 75% de mécontents).

    Le Briançonnais et le Queyras, anciens Escartons (véritables "cantons suisses" dans les Alpes d'òc), sont comme le reste des Hautes-Alpes tiraillés entre sentiment provençal et dauphinois (peut-être nettement plus, même, que le secteur de Gap-Embrun-Tallard qui regarde tout de même bien vers la Provence) : là encore, nous verrons démocratiquement selon la volonté populaire.

    Tous ces "cantons" seraient donc le cadre d'exercice permanent d'une véritable démocratie populaire de justice sociale, conformément aux principes (que nous faisons nôtres) de la Déclaration de Chivasso ; soit dans le cadre d'un Hexagone révolutionné "de Dunkerque à Collioure" (et pourquoi pas d'une Europe elle aussi révolutionnée, rien à voir avec la machine technocratique au service de la finance d'aujourd'hui...), un Hexagone qui aurait renoué avec la "promesse" démocratique de 1792 (qui avait vu des Marseillais et des Bretons monter enthousiastes à la défense des frontières du Nord contre le retour de la tyrannie, et renverser la monarchie ennemie du peuple - si semblable à notre "république" du CAC40 actuelle - au passage) ; soit en faisant "bande à part" s'il ne nous est pas laissé d'autre choix, gagnant à cette alternative une majorité populaire comme en Catalogne et (à n'en pas douter) bientôt en Corse.

    La carte (cliquer dessus pour agrandir) :

    Projet de Confédération démocratique sur le territoire de l'actuelle région Rhône-Alpes

    * À la limite, toujours dans la même logique de "bassin cohérent", pourrait être envisagé un "Pays de Seyssel-Valserine-Gex", territoires de l'actuel département de l'Ain où l'on se sent il faut le dire très loin de Bourg-en-Bresse ; et posée y compris la question de l'incorporation dans celui-ci de parties de la (Haute) Savoie, et de son rattachement... à cette dernière comme 7e province (après tout, toutes ces terres étaient bel et bien savoisiennes avant leur annexion partielle, et donc coupage en deux sur le Rhône par la France en 1601) :

    Projet de Confédération démocratique sur le territoire de l'actuelle région Rhône-Alpes

    Rectificatum : Nous avions envisagé sur cette carte, sur la base d'un SCoT "Rives du Rhône" qui vient de se créer, de mettre le pays d'Annonay dans l'"Albon (ou Viennois) Rives du Rhône (ou Côtes du Rhône)"...

    Mais l'importance d'Annonay (qui a son écusson sur le drapeau) pour l'Ardèche nous fait maintenant penser que c'est une erreur. À la rigueur on peut peut-être rattacher au Viennois/Albon les 10 communes (et un hameau) arpitanes de l'extrême-nord du département, en même temps que le secteur actuellement ligérien de Pélussin... et peut-être quelques communes le long du Rhône qui font vraiment "une" avec leur pendant isérois ou nord-drômois, mais pas plus.

    Il faut laisser le pays d'Annonay dans le Vivarais. Par contre ce qu'on pourrait sans doute faire, c'est lui rattacher le secteur de Bourg-Argental actuellement dans la Loire et dont le rattachement à Saint-Étienne, au mépris du Pilat, n'est pas hyper cohérent. On réunifierait ainsi un grand bassin Déôme-Cance, en quelque sorte, autour d'Annonay.

    [* Le canton "Plaine du Dauphiné" pourrait également à la rigueur prendre un S de pluralité (PlaineS du Dauphiné), car elles sont en réalité plusieurs : plaine de Bièvre avec l'aéroport de Saint-Geoirs, plaine (certes vallonnée) de l'Isle-d'Abeau, Bourgoin et la Tour du Pin jusqu'au Rhône, plaines des bords de l'Isère, en contrebas du Vercors, entre Moirans et Saint-Marcellin...]

    Projet de Confédération démocratique sur le territoire de l'actuelle région Rhône-Alpes

    [Autre possibilité encore : la Bresse y compris bourguignonne (Louhans), elle aussi arpitanophone historiquement, avec le Mâconnais jusqu'à Tournus (transitionnel mais généralement classé arpitan), en face de l'autre côté de la Saône ; et un canton qui serait simplement le Bugey et la Plaine de l'Ain (bassin de vie autour de Meximieux et Ambérieu qui regarde relativement peu vers Bourg) : http://ekladata.com/3Ttpz4aUm0DOGpi1EjZUop1-NOM.jpg]


    DANS TOUS LES CAS, il est peut-être déjà possible de partir des intercommunalités existantes – par exemple ici dans l'Isère, dans le Rhône ou encore dans l'Ain.

    Elles font tout de même largement sens (quelques redécoupages étant sans doute possibles) et, depuis qu'elles multiplient les fusions entre elles (qui pourraient se poursuivre) et même ne se soucient plus de certaines frontières départementales absurdes, elles tendent de plus en plus à dessiner des "pays"-"bassins" cohérents.

    Elles pourraient donc, ainsi, devenir le premier échelon "cantonal" d'une "Rhônalpie" arpitane ou arpitano-occitane démocratiquement auto-gouvernée.

    Le souci actuel étant que, comme toutes les collectivités territoriales, elles n'ont que très peu de pouvoir et de marge d'action (par exemple, déjà pour commencer, la part de ressources fiscales prélevées sur leurs territoires et dont elles ont la gestion en main est absolument infime pour ne pas dire ridicule, rien que comparée à des États-"nations" voisins).


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  • La carte des radars dits "tronçon", les plus traîtres car il ne s'agit pas simplement de ralentir à un point déterminé (qui peut être dangereux, admettons), mais de ne pas dépasser une certaine vitesse moyenne (un certain temps parcouru entre deux points) sur un tronçon qui peut aller jusqu'à 30 km.

    Les terres occupées : Terres d'Òc, Arpitanie avec la Savoie, Bretagne, Normandie, Franche-Comté, Alsace, ch'Nord, où ils sont particulièrement nombreux sont représentées avec leurs frontières.

    Édifiant... DE QUI SE MOQUE-T-ON ?

    Encore et toujours, l’État parisien est un État de GABELLE sur ses "provinces" conquises par les armes ; de traite permanente des peuples-vaches à lait.

    Pendant ce temps-là, les rupins qui jouent à Fast & Furious en traversant l'Hexagone à 200 à l'heure, et les camions qui déboîtent (parce que le ferroutage c'est trop compliqué voyez-vous...) sont toujours là. Seul le pauvre con qui va gagner sa vie à la sueur de son front, ou dépenser le peu qu'il a en courses ou quelques vacances, raque encore et toujours.

    FORCES D'OCCUPATION, DEHORS !!

    La Frônce, enclos à peuples vaches à lait...

    La Frônce, enclos à peuples vaches à lait...

    La Frônce, enclos à peuples vaches à lait...


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    Brigade Louis Mandrin d'Action Révolutionnaire

    https://www.mandrin.org/campagnes-de-mandrin.html


    La Complainte de Mandrin (chanson en son honneur), en parler dauphinois :


    Nos ehtyins vint u trenta
    Larrons dins ina banda,
    Tots ben gaunás de blanc
    A la moda, vos m'entendás,
    Tots ben gaunás de blanc
    A la moda d'los marchands.

    Lo parmier rablassájo
    Que j'a fé dins ma via,
    I'eht d'avére agropá
    La filochi, vos m'entendás,
    I'eht d'avére agropá
    La filoch' d'un currá.

    J'entrávo dins sa chambra,
    Mon Diu, qu'al etyin granda,
    Trovávo mil' ecús,
    Betis la man, vos m'entendás,
    Trovávo mil' ecús,
    Betis la man dessus.

    J'entrávo dins une auhtra
    Mon Diu, qu'al etyin yauta,
    De robes é de manteus
    Charjávo trés, vos m'entendás,
    De robes é de manteus
    Charjávo trés charéts.

    Les portávo a vendre
    A la féri de Frandre
    los vendis a bon contio
    Is m'ayins ren, vos m'entendás,
    los vendis a bon contio
    Is m'ayins ren cohtás.

    C'ti monsiú de Grenoblo
    Avoec de longues robes
    É lyors berets carrás
    M'ayant bentot, vos m'entendás,
    É lyors berets carrás
    M'ayant bentot jují.

    Is m'ont jují pandolar,
    ah ! o est sevér' a entendre !
    Pandolar é etranglier
    Sus la placi, vos m'entendás,
    A pendre et étrangler
    Sus la placi du marchier.

    Grimpá sus la potenci
    Avisávo la Franci
    Veyis tots mes compáres
    A la siuta, vos m'entendás,
    Veyis tots mes compáres
    A la siuta d'un bosson.

    Compagnons de beria
    Modás dire a ma máre
    Qu'a m'revera pas més
    Sus un enfant, vos m'entendás,
    Qu'a m'revera pas més
    Sus un enfant perdú.


    Nous étions vingt ou trente 
    Brigands dans une bande
    Tous habillés de blanc
    À la mode des, vous m'entendez,
    Tous habillés de blanc
    À la mode des marchands.

    La première volerie
    Que je fis dans ma vie,
    C'est d'avoir goupillé 
    La bourse d'un, vous m'entendez,
    C'est d'avoir goupillé 
    La bourse d'un curé.

    J'entrais dedans la chambre,
    Mon Dieu, qu'elle était grande ! 
    J'y trouvais mille écus,
    Je mis la main, vous m'entendez,
    J'y trouvais mille écus,
    Je mis la main dessus.

    J'entrais dedans une autre,
    Mon Dieu, qu'elle était haute !
    De robes et de manteaux,
    J'en chargeais trois, vous m'entendez, 
    De robes et de manteaux,
    J'en chargeais trois chariots.

    Je les portais pour vendre, 
    À la foire en Hollande. 
    J'les vendis bon marché,
    Ils ne m'avaient rien, vous m'entendez,
    J'les vendis bon marché,
    Ils ne m'avaient rien coûté.

    Ces Messieurs de Grenoble,
    Avec leurs longues robes, 
    Et leurs bonnets carrés,
    M'eurent bientôt, vous m'entendez,
    Et leurs bonnets carrés,
    M'eurent bientôt jugé.

    Ils m'ont jugé à pendre, 
    Ah ! c'est dur à entendre ! 
    À pendre et étrangler,
    Sur la place du, vous m'entendez,
    À pendre et étrangler,
    Sur la place du marché.

    Monté sur la potence,
    Je regardais la France,
    J'y vis mes compagnons,
    À l'ombre d'un, vous m'entendez,
    J'y vis mes compagnons,
    À l'ombre d'un buisson.

    Compagnons de misère,
    Allez dire à ma mère,
    Qu'elle ne me reverra plus,
    J'suis un enfant, vous m'entendez, 
    Qu'elle ne me reverra plus,
    J'suis un enfant perdu.


    (Version en savoyard : https://www.regionsavoie.org/textes-en-langue-savoyarde/250-la-complenta-de-mandrin)


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