• Chant maquisard breton, EN BRETON, de la Seconde Guerre mondiale


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  • Jaurès sur la langue d'òc 


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  • Lo 30 de novembre, tot lo monde a París per defendre la lenga occitana !!! #occitan 

    Lo 30 novembro, tot lo mondo a Paris per dèfendre la lengoua arpitana !!! #arpitan

    Pour défendre nos langues, dont l'#arpitan, manifestons à Paris le 30 novembre !

    Nous invitons tous les défenseurs de l'#arpetan, #francoprovençal, #gaga, #savoyard à prendre contact. 

    Voir l'article =>

    À vos agendas : Paris, 30 novembre, pour nos langues !

    https://www.regionsavoie.org/index.php/noutra-lengua/452-pour-defendre-nos-langues-manifestons-a-paris-le-30-novembre

    Nos langues de France, dont l’arpitan savoyard, résistent en France pour ne pas disparaître bien qu’elles figurent toutes à l’inventaire des "langues menacées de disparition" établi par l’UNESCO.

    Malgré l’élan mondial pour que la biodiversité naturelle et biodiversité culturelle soient enfin considérées et préservées, malgré les textes internationaux qui régissent les droits de l’homme et les droits des peuples, l’Etat français, en dépit de multiples condamnations par l’ONU, continue son œuvre de destruction du patrimoine immatériel millénaire que sont nos langues et nos cultures.

    À vos agendas : Paris, 30 novembre, pour nos langues !Les attaques contre l’enseignement de nos langues sont nombreuses. Pour ce qui concerne la Savoie, les différents Ministres de l’éducation nationale ont – malgré les demandes et actions menées par des parents et des élèves – toujours refusés à plusieurs reprises de faire passer l’arpitan savoyard comme option au baccalauréat. Également, la réforme récente des enseignements au lycée et de l’organisation du baccalauréat ont des conséquences terribles pour toutes les filières de langues régionales, comme le prouvent les remontées de terrain montrant partout une chute dramatique des effectifs d’élèves inscrits en langues régionales.

    Le Mouvement Région Savoie (MRS), membre de la fédération R&PS, invite TOUTES LES PERSONNES QUI SOUHAITENT DEFENDRE NOTRE LANGUE A SE RASSEMBLER DEVANT LE MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE LE SAMEDI 30 NOVEMBRE 2019 A 11 HEURES. Cette manifestation est soutenue par l’Alliance Culturèla Arpitana (ACA) et l’Association des Enseignants de langue Savoyarde (AES), tous les deux membres du Collectif ‘’Pour Que Vivent Nos Langues’’.

    Pour organiser un déplacement en commun, nous invitons toutes les personnes intéressées à prendre contact avec Monsieur Eric Varnay par e-mail (en cliquant sur le lien ici) avant le 17 novembre.

    Vous pouvez également signer la pétition en ligne « pour que vivent nos langues » en cliquant sur le lien suivant : 

    https://www.change.org/p/jean-michel-blanquer-mobilisation-générale-pour-que-vivent-nos-langues

    À vos agendas : Paris, 30 novembre, pour nos langues !

     


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  • [Transcription phonétique... mais comme ça, on a au moins une idée de la prononciation réelle et de la diversité qui fait la beauté de la langue arpitane, l'ORB de Stich étant une norme supradialectale écrite, faite pour unifier toutes les variantes locales dans une seule transcription intercompréhensible d'un bout à l'autre de l'aire ("L’avantage de l’ORB est qu’il est relativement facile à lire pour un francophone, mais les écritures phonétiques, vecteurs d’identification auxquels les patoisants sont attachés parce qu’elles reflètent exactement LEUR parler, ne sont pas appelées à disparaître, et peuvent conserver un rôle moteur dans les différentes régions dialectales. Si l’ORB continue à se diffuser, elles l’accompagneront naturellement, dans une complémentarité qu’on trouve du reste déjà dans certains ouvrages spécialisés." http://www.axl.cefan.ulaval.ca/monde/franco-provencal.htm).]

    Tiré du site (très intéressant) http://forezhistoire.free.fr/

    Parler de Charlieu (tout au nord, transitionnel avec l'oïl bourguignon-charolais) :

    Monts du Forez :

    Plaine du Forez (une commune qui commence par un M au bord de la Loire : probablement Montrond) :

    Trois contes en parlers du Forez


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  • Nicolas Martin (1498-1566), musicien et poète savoisien de St-Jean-de-Maurienne.

    Chanson arpitane savoisienne du 16e siècle


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  • L'Association des Amis du Francoprovençal en Pays Lyonnais :


    http://nontra.lingua.free.fr/

    Présentation de l'association


    À soutenir si vous le pouvez ; pourquoi pas rejoindre si vous êtes dans le coin... (le siège se trouve au 31, Grande Rue à Yzeron, e-mail : c.longre@laposte.net).

    N'oubliez pas que c'est là AUSSI un acte POLITIQUE. La disparition des langues historiques de nos régions, c'est comme celle de la biodiversité pour laquelle tant manifestent en ce moment : un résultat du "monde fou" capitaliste dans lequel nous vivons !

    Autres associations dans la région (Rhône-Alpes arpitane/"francoprovençale" hors Savoie) :

    Les Magnauds Tarribles, 43 montée du Château d'Eau, et le Conservatoire du Patois des Terres Froides, 2 chemin du Loup (tél. 06 62 03 00 76) à Flachères 38690 (Isère, Dauphiné).

    Lu z'Arpelauds, Centre intercommunal, 38150 Saint-Romain-de-Surieu (près de Roussillon, Isère), tél. 04 74 84 40 58, e-mail : patois.luzarpelauds@gmail.com. 

    Association Patois, Traditions et Métiers d'Autrefois, Espace de la Carronnière, 01560 Saint-Trivier de Courtes (Ain, Bresse frontalière de la Saône-et-Loire).

    Dans le Haut-Forez, à Saint-Jean-la-Vêtre (basée dans la mairie), l'association Aqua Petra défend le patrimoine historique local, dont la langue (mail : sylvierobert.stdidier@yahoo.fr).

    Un certain nombre de ces groupes locaux (dont celui de Flachères) sont regroupés dans une Fédération du Franco-provençal créée en 2013, évoquée dans cet article ("6 groupes dans l’Ain, 4 dans la Drôme, 7 dans l’Isère, 5 dans la Loire, 7 dans le Rhône, sans oublier les Savoie et Haute-Savoie qui ont déjà leur propre fédération avec plus de 25 groupes recensés")...

    Après, il y a bien sûr l'Alliance Culturelle Arpitane - Fédération Internationale de l'Arpitan Francoprovençal fondée en 2004 en Romandie (Lausanne), avec Radiô Arpitania (depuis 2007) ; présente dans les trois États français, italien et suisse et qui organise parfois des rencontres ailleurs qu'autour du Mont Blanc, comme par exemple en 2016 à Saint-Étienne (Fête internationale de l'arpitan). En est également proche le site Lyon Info.

    Côté "français" son siège se situe à Rochetaillée, village sur les hauteurs de Saint-Étienne (dont il dépend administra- tivement), au 3, montée du Quart.

    Et par ailleurs, à moins de 20 km de là, à Saint-Genest-Malifaux, l'association La Blaguée, sous l'égide de la Société d'Histoire du Pays, fait elle aussi régulièrement revivre le "patois" local... occitan, celui-ci (contact : 06 74 93 98 05).


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  • Un petit lexique assez complet qui montre bien, tant dans le vocabulaire que dans la syntaxe, la puissance du substrat arpitan (parfois occitanisant, avec les apports d'Auvergne, d'Ardèche ou de Haute-Loire) dans la langue populaire locale : un "franpitan" en quelque sorte, comme l'était d'ailleurs le vrai parler populaire lyonnais au milieu du siècle dernier.

    Qui par exemple, à Lyon, passe par la rue Baraban en sachant que c'est tout simplement là le nom local du pissenlit, jadis abondant dans ce secteur proche de Villeurbanne avant l'urbanisation, et alors régulièrement consommé par les classes populaires en salade ? À Saint-Étienne, moins violemment francisée, la signification du mot est encore largement connue par disons les plus de 50 ans.

    Ici en "Rhône-Alpes", pendant longtemps ce n'était pas la France ; en 1789 encore les proclamations révolutionnaires de liberté, égalité et fraternité devaient être traduites ou lues à la population en langue locale ; et ça ne peut à la rigueur l'être (la France) que dans un esprit "fédératif" où chacun dispose dans son bassin de vie d'un véritable pouvoir démocratique participatif (une démocratie vivante et permanente) sur ses destinées, afin de pouvoir vivre, travailler et décider au pays ; et dans l'égalité et le respect mutuel des territoires et de leurs peuples ; bref la France telle qu'on pouvait bien la vouloir (même un héros indépendantiste corse comme Pasquale Paoli) en 1789-92, 1848 ou 1871... Certainement pas dans une monarchie "républicaine" parisienne au service du "1%", et dans le mépris des "bouseux" désormais si flagrant chez la clique macronienne !

    http://ekladata.com/altvvfsyfqB8THu_rFgew1WNg-Q/Le-parler-gaga-est-le-parler-stephanois.pdf

    Voir aussi : http://caralp-peuplesenlutte.eklablog.com/une-chanson-revolutionnaire-de-1870-en-parler-de-saint-etienne


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  • [NB - Selon des informations que nous avons pu obtenir, l'auteur aurait reconnu par la suite s'être trompé quant à la quasi absence de locuteurs arpitans natifs "sauf quelques uns très âgés" dans les communes situées sur le Rhône (Serrières, Limony etc.) : il a tout simplement omis... de tenir compte de l'exode rural ; à savoir que de telles personnes existaient bien, certes âgées (déjà en 1999-2000) mais bel et bien existantes, mais à Lyon, ou Vienne, ou même simplement dans le grand bassin industriel voisin (de l'autre côté du fleuve) de Roussillon-Chanas-Saint-Rambert, où elles avaient émigré dans leur jeunesse pour trouver du travail ; et ne résidaient donc plus dans leurs communes nord-ardéchoises de naissance, dont la population avait même eu tendance à être "remplacée" par des personnes travaillant sur la zone de Chanas, ou des résidents aisés souhaitant se "mettre au vert", suite à des ventes de maisons et terrains devenus trop chers à entretenir ou recevoir en succession...]


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  • Lou Dalfin est un groupe musical originaire du Val Varaita, sur le versant "italien" en face du Queyras, et qui chante dans la langue d'òc de celui-ci. 

    Son nom fait bien sûr référence au dauphin du Dauphiné, auquel appartenait nominalement cet escarton (sorte de canton suisse occitan alpin...), celui de Casteldalfin ("Château-Dauphin"). 

    Le titre Lo Pal est bien sûr une reprise de la célèbre Estaca ("le pieu") du chanteur catalan Lluis Llach, qui allégorise l’État oppresseur des peuples comme un grand pieu "auquel nous sommes tous attachés", et sur lequel nous tirons désespérément pour le faire tomber...

     

    Lo míu parser me parlava
    de bon'ora a la fònt
    lo solelh esperavem
    e i mul passaven lo pònt
    Al m'a mostà lo pal
    ente sem tuchi estachats
    podem pas destachar-se,
    sem pas pus libres de anar
    Se tirem tuchi al vai tombar,
    gaire de temps pòl pas durar
    segur que tomba, tomba, tomba,
    e al es ja ben enclinat
    E se tu tires fòrt d'aqui
    e que mi tiro fòrt d'alai
    segur que tomba, tomba, tomba,
    e nos trobem jò desliurats
    Tuchi sabem qu'al es març,
    mas, parser, al pesa tant,
    e quora me manca la fòrça
    di-me encar lo tíu chant

    Mon grand-père me parlait
    de bonne heure à la fontaine
    nous attendions le soleil
    et les mules passaient sur le pont
    Il m'a montré le pieu
    où nous sommes tous attachés
    nous ne pouvons pas nous détacher
    nous ne sommes pas libre de nous en aller
    Si nous tirons tous il va tomber
    ça ne peut pas durer bien longtemps
    c'est sûr qu'il va tomber,
    il est déjà bien penché
    Et si tu tires fort par ici
    et moi je tire fort par là
    c'est sûr qu'il va tomber,
    et nous serons libérés
    Nous savons tous qu'il est pourri
    mais, grand-père, il est si lourd
    et quand la force me manque
    chante moi encore ton chant


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  • En provençal (graphie mistralienne), et des passages en dauphinois arpitan dans une graphie reprenant globalement les codes du français :


      La Provence à la rencontre de l'Arpitanie dauphinoise...La Provence à la rencontre de l'Arpitanie dauphinoise...


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